Ses anciens élèves se retrouvent, cette semaine, aussi bien au Festival d'Annecy, dédié aux films d'animation, qu'à l'Electronic Entertainment Exposition (E3), le salon du jeu vidéo de Los Angeles. Rubika, née de la fusion de l'Institut supérieur de design de Valenciennes, de Supinfocom et Supinfo Game, est en effet l'une des rares écoles d'art à former à la fois des techniciens intervenant dans l'univers du cinéma et des jeux électroniques... mais aussi dans le design industriel.
Cette triple spécialisation pouvait encore surprendre il y a quelques années. À l'heure où convergent ces univers : les tableaux de bord de l'automobile ressemblant de plus en plus à des consoles de jeux et les « video games » prenant, eux-mêmes, des allures de courts-métrages d'animation, cette logique explique pour beaucoup son succès.
Plus connu à l'étranger qu'en France
Comme sa grande concurrente parisienne, l'école des Gobelins, l'établissement est ainsi aujourd'hui plus connu hors de nos frontières que dans l'Hexagone. De fait, l'école a vu, en presque trente ans d'existence, 40 % de ses 3 200 anciens élèves quitter la France pour travailler dans une cinquantaine de pays. On retrouve aujourd'hui d'ex-Rubika dans la plupart des studios de cinéma et sociétés de production de jeux vidéo nord-américains mais aussi japonais, coréens, polonais et même brésiliens.
Une belle réussite pour cette...
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer