Le "cheval de Troie". C'est ainsi que l'Ofsted, l'équivalent britannique de l'inspection de l'Éducation nationale, a surnommé le phénomène, reprenant le terme utilisé dans une lettre anonyme qui lui avait été adressée : à savoir l'infiltration par certains éléments islamistes d'écoles primaires et secondaires, au sein d'une "campagne organisée" imposant une "culture de peur et de menaces" parmi les élèves. Vingt et une écoles de la région de Birmingham, gérées de façon indépendante par des conseils d'administration à dominante musulmane mais financées par l'État, auraient été touchées.
Cinq ont été placées sous administration, leur enseignement ayant été jugé inadéquat aux principes promus par l'Éducation nationale britannique : à savoir éducation sexuelle non conforme au programme, enseignement religieux - censé couvrir toutes les religions - centré uniquement sur l'islam, séparation physique des garçons et des filles dans des écoles mixtes, voyage de classe en Arabie saoudite réservé aux élèves et enseignants musulmans.
Athéisme et humanisme
L'enseignement des valeurs britanniques n'est pas un thème nouveau pour le gouvernement. Mais la volonté de les promouvoir activement dans les écoles en tant que sujet à partir de la rentrée de septembre constitue un nouveau pas dans la lutte contre l'extrémisme, dans un pays où le multiculturalisme est roi. Le ministère de l'Éducation veut ainsi "créer et imposer de...
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