Paradoxe cruel pour l'un des ex-Premiers ministres promu à entrer au panthéon des rares stars de Westminster avant le référendum sur le Brexit, David Cameron est sorti de la politique par la porte dérobée. L'annonce-surprise, le 12 septembre, de la démission de son poste de député de Whitney, près d'Oxford, de l'ancien chef du gouvernement, entre 2010 et le 24 juin 2016, illustre sa chute brutale du piédestal depuis la victoire des partisans de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.
Après son départ, le 13 juillet, du 10 Downing Street, David Cameron avait annoncé son intention de rester député jusqu'aux prochaines élections générales prévues en 2020. Le contrecoup de la victoire du « Vote Leave » a eu raison de la détermination du chef de file tory des pro-européens de rester à la Chambre des communes.
Conseillers de l'ombre
David Cameron a lié son nom à trois moments essentiels de l'histoire du royaume : le renouveau du parti conservateur, le succès économique de la coalition avec les libéraux-démocrates et la défaite des indépendantistes lors du référendum écossais. Mais, depuis le scrutin référendaire, David Cameron est devenu l'un des hommes les plus détestés du Royaume-Uni. Même ses plus chauds partisans l'ont lâché devant la désinvolture aristocratique avec laquelle il a joué avec l'avenir de son pays en organisant la consultation. Par ailleurs,...
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