La région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes (ALPC), autorité organisatrice des transports (qui définit l'offre des TER, contrôle leur exploitation et finance les équipements et les déficits), ne décolère pas. Début février, elle apprend incidemment une nouvelle de taille : 24 TER par jour vont être purement et simplement supprimés jusqu'au 2 juillet 2016. Ces suppressions concernent six lignes régionales, et pas des moindres en termes de fréquentation : Arcachon-Bordeaux, Bergerac-Sarlat ou encore Bordeaux-Périgueux, soit au total plus de 2 000 voyageurs impactés chaque jour.
Le nouveau vice-président (VP) de la région chargé des infrastructures a même « cru à une blague » quand le directeur régional mobilité de la SNCF Aquitaine-Poitou-Charentes, Olivier Devaux, lui a annoncé la nouvelle. La région venait juste de gagner un bras de fer pour faire rembourser 50 % des abonnements de mars 2016 aux usagers qui subissent depuis l'hiver 2015 des retards à répétition et des annulations sans prévenir de trains.
Malgré le cadencement réussi des lignes il y a quelques années (horaires fixes et réguliers), la fréquentation des TER a baissé de 2 % sur un an ; le taux de régularité en 2015 est inférieur à 86 %, selon la collectivité (87,4 %, selon la SNCF), contre un taux de 91 % inscrit dans la convention.
Bataille
Avec ce nouveau problème, le retour de manivelle de la...
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