« Nous sommes en guerre », a répété Emmanuel Macron lors de son allocution lundi soir. Conséquence : comme lors des deux conflits mondiaux en 1916 et en 1941, les élections municipales ne se tiendront pas. En 2020, le scénario est inédit : à l'heure actuelle, seul le second tour doit être reporté. Ce qui ne fait pas l'unanimité chez les juristes, dont certains doutent de la validité du premier tour.
Le choix du report des élections municipales a déjà eu lieu à trois reprises depuis le début du XXe siècle : lors des deux conflits mondiaux donc, et en 2007, pour éviter aux Français une overdose électorale. Cette année-là, quatre élections successives étaient prévues. Municipales et cantonales se seraient tenues en pleine campagne présidentielle, et les législatives auraient suivi. Le Premier ministre Dominique de Villepin avait décidé de reporter les élections municipales et cantonales dès 2005, malgré l'avis négatif du Conseil d'État. Les deux scrutins territoriaux avaient été organisés en même temps, en mars 2008. Les maires et les conseillers généraux (la moitié des conseillers concernés par l'élection) avaient ainsi pu profiter d'une année de mandat supplémentaire, enrôlés pour sept ans au lieu de six.
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