Coup de tonnerre dans la capitale. Vendredi 14 février, le candidat La République en marche Benjamin Griveaux a annoncé qu'il se retirait de la course à la mairie de Paris, après la diffusion d'une vidéo à caractère sexuel. Un renoncement inédit qui a fait réagir plusieurs membres de la classe politique, à commencer par ses anciens opposants aux élections municipales de mars.Dans un communiqué adressé à l'Agence france-Presse, la maire PS de Paris Anne Hidalgo, candidate à sa succession, a appelé « au respect de la vie privée et des personnes ». « Je prends acte » du retrait de Benjamin Griveaux, écrit la candidate, estimant que « les Parisiennes et les Parisiens méritent un débat digne ».Dans un tweet, le dissident marcheur Cédric Villani adresse de son côté son « soutien plein et entier dans cette épreuve » à Benjamin Griveaux, ainsi qu'à sa famille. « Je prends acte de sa décision difficile. L'attaque indigne qu'il subit est une menace grave pour notre démocratie », écrit-il.Lire aussi Michèle Cotta : « Griveaux, le dégoût, l'éc?urement et la colère »Peu après l'annonce du retrait de Benjamin Griveaux, l'essayiste et eurodéputé de gauche Raphaël Glucksmann déclare que « cette histoire est profondément dégueulasse, et inquiétante pour la suite ». « La politique, cela ne doit pas, cela ne peut pas être ça. Ressaisissons-nous collectivement ou nous allons tous nous noyer dans la fange. »
1 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer