Jean-Marie Le Pen l'annonce depuis des mois : "Vous verrez, Hollande ne terminera pas son mandat !" Et si le prophète de malheur disait vrai ? Depuis lundi et le spectacle du remaniement surprise offert par la majorité, le Front national est à l'unisson des autres partis politiques : stupeur, moqueries et, surtout, projection. Par la voix de son vice-président, Florian Philippot, le "Front" a parlé "d'un bateau ivre" pour qualifier l'attitude du gouvernement de Manuel Valls. Mais là n'est pas l'essentiel : depuis ses scores flatteurs aux récentes élections municipales et européennes, le parti entend conserver cette dynamique positive et, faute d'un nouveau scrutin avant les régionales de décembre 2015, veut pousser François Hollande à la dissolution. Un scénario rêvé pour Marine Le Pen, certaine, dit-elle, d'envoyer plusieurs députés FN-RBM à l'Assemblée nationale. D'où, à chaque couac ou incident au sein de la majorité, son plaidoyer en faveur de la dissolution. "Il faut revenir au peuple", clame-t-elle, consciente, en outre, qu'un tel scénario mettrait l'UMP - qu'elle veut assassiner - dans un embarras monstrueux. Courant patriotiqueQui sera le Premier ministre UMP de François Hollande, soit son complice, pour les deux ans à venir ? "L'UMPS" prendrait alors tout son sens... Par ailleurs, la présidente du FN voit un autre petit avantage à la sortie du gouvernement d'Arnaud Montebourg et de Benoît Hamon. Elle considère, ni plus ni...
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