Deux capitales, Caen et Rouen, pour une seule région. L'équation paraissait délicate à résoudre. Droite et gauche sont a priori d'accord sur la répartition des tâches : Rouen, capitale administrative avec la préfecture ; Caen, capitale politique avec le conseil régional. L'État a également réparti ses services : à Rouen, l'industrie et les finances ; à Caen, l'enseignement, la culture et la santé.
« Caen n'est pas abandonné », assure Alain Tourret, député PRG de Vire et militant de la réunification de la Normandie depuis les années 1980. « Le président du conseil régional aura un bureau à Caen et à Rouen », nuance Nicolas Mayer-Rossignol, président sortant du conseil régional de Haute-Normandie et tête de liste PS-PRG.
En 9e position dans le Calvados
Sur la liste socialiste-radicale du Calvados, la ville de Caen n'apparaît qu'en 9e position avec le conseiller départemental PS de Caen, Antoine Casini. « Si malheureusement on perd en décembre, la ville de Caen n'aura aucun représentant PS au conseil régional », s'inquiète ce dernier.
Aux régionales de 2010, la ville de Caen avait obtenu trois élus : deux maires adjoints (PS et PCF) et une conseillère EELV. Et ce n'est pas un hasard si le socialiste Philippe Duron, président de région de 2004 à 2008 et maire de Caen de 2008 à 2014, a en vain déposé sa candidature pour la liste des prochaines régionales.
« Caen est moins présent, mais...
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