François Bonneau, président sortant du conseil, brigue un nouveau mandat. Et comme pour la majorité des dirigeants de région socialistes, il ne veut surtout pas nationaliser le scrutin de décembre. « Ces élections sont d'abord des enjeux de proximité, pas des avatars de la politique nationale », affirmait-il, selon des propos relayés par La Nouvelle République . Par conséquent, pour lui, hors de question d'apostropher la droite locale sur la question des réfugiés syriens, par exemple. Surtout que ses lieutenants de campagne, comme Claire Louis, peuvent taper à boulets rouges sur des personnalités comme Guillaume Peltier (Les Républicains), candidat dans le Loir-et-Cher. « Venu du Front national de la jeunesse, il en a gardé les méthodes, l'ADN », déclare la représentante des Jeunes Socialistes dans le même département.
Guillaume Peltier semble d'ailleurs être le centre de gravité de cette campagne. Un sondage OpinionWay de mai dernier pour La Lettre valloire
prédisait que l'ex-collaborateur de Philipe de Villiers gagnerait ces élections, et ce, quelles que soient les forces présentes au second tour. Or, celui qui bataille désormais pour Les Républicains est victime de l'accord de son parti avec l'UDI qui prévoit trois têtes de liste centristes sur les 13 régions. Ce sera donc Philippe Vigier, conseiller régional depuis 1998, qui sera le chef de file de l'union de la droite et du centre.
Le FN et...
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