Si les écolos du Parlement se tirent la bourre entre partisans et ennemis déclarés du gouvernement et offrent une mauvaise publicité de leur formation politique, d'autres membres moins exposés du parti Europe Écologie-Les Verts jouent la carte du rassemblement à deux mois du premier tour des élections régionales. Gérard Onesta, chef de file d'EELV en Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, a même poussé l'unité au-delà des portes de sa propre formation. Rejoint depuis juillet 2015 par 6 partis de la gauche non gouvernementale, le vice-président sortant du conseil régional de Midi-Pyrénées revendique une démarche innovante de participation citoyenne. Entretien.
Le Point.fr. : Les départs en cascade des poids lourds d'EELV portent-ils préjudice à votre campagne ?
Gérard Onesta : Au début, on s'est dit qu'on allait finir à 4 %. Mais les sondages qui ont été faits après le départ de Rugy et Placé (16 % d'intentions de vote) montrent le contraire. Ça fait deux ans qu'on m'agresse sur les marchés à cause de Jean-Vincent Placé. Leur départ n'a pas été vécu comme une scission, mais une clarification. Une quinzaine de personnes sont parties sur environ 10 000.
En Languedoc Roussillon, le PS est archi favori pour emporter les régionales. Le vent peut-il encore souffler dans votre sens ?
Tout le monde sait que s'il ne...
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