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Réforme des retraites pas "reprise en l'état" : FO "reste sur ses gardes"
information fournie par Boursorama avec Media Services 04/06/2021 à 09:29

Emmanuel Macron a indiqué jeudi dans le Lot que la priorité actuelle du gouvernement était "la reprise d'activité". Une priorité partagée par le syndicat : "Un vrai travail, un vrai salaire, c'est la revendication de Force ouvrière."

Le secrétaire général de Force ouvrière, Yves Veyrier, le 29 avril 2021. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Le secrétaire général de Force ouvrière, Yves Veyrier, le 29 avril 2021. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Si Emmanuel Macron a estimé jeudi dans le Lot que la très controversée réforme des retraites ne pouvait pas "être reprise en l'état", après sa suspension en mars 2020 au début de la pandémie de Covid-19, le secrétaire général de Force ouvrière (FO), Yves Veyrier, "reste sur (ses) gardes". "Je reste tout le temps sur mes gardes. (Emmanuel Macron) inverse la priorité, il dit que ce n'est plus la retraite, la mère des réformes, mais la question de l'emploi", a commenté le leader syndical vendredi 4 juin sur franceinfo . "Un vrai travail, un vrai salaire, c'est la revendication de Force ouvrière. Si le président de la République en fait son mantra, tant mieux. Cela veut dire que ce que nous disons était fondé", a-t-il poursuivi.

Car pour Yves Veyrier, "les ministres et les parlementaires qui portaient ce projet (de retraite) (...) ne maîtrisaient ni le système universel de retraite par points, leur projet, ni même le système actuel". "La mère des réformes n'est plus celle des retraites, mais celle de l'accès à l'emploi. Le système universel par points ne résout en rien les difficultés que les salariés peuvent rencontrer au moment de faire valoir un droit à la retraite. On sait qu'un salarié sur deux, au moment de liquider sa retraite, n'est déjà plus en emploi. Les difficultés (...) s'accumulent au terme de votre vie active et font que vous avez du mal à avoir une retraite décente. Le système actuel les compense plus ou moins bien (...) Le système universel par points aurait aggravé ces difficultés. Et ces difficultés vont s'aggraver avec la crise", a analysé Yves Veyrier.

"Si on fait en sorte que tout salarié, dès son entrée dans la vie active, jusqu'au moment de faire valoir son droit à la retraite, bénéficie d'un emploi pérenne à temps plein, on résoudra le problème du niveau de la retraite, du droit à la retraite effectif et l'équilibre financier du système", a-t-il ajouté au micro de franceinfo .

Une priorité : la reprise d'activité

En déplacement à Martel (Lot) jeudi, Emmanuel Macron a déclaré : "Je ne pense pas que la réforme qui était initialement envisagée puisse être reprise en l'état." "Elle était très ambitieuse, extrêmement complexe et, du coup, était porteuse d'inquiétude", a-t-il rappelé, en jugeant important de "prendre en compte" ces "peurs" et le contexte créé par la crise sanitaire. "Il est trop tôt" pour se prononcer sur l'avenir de la réforme pour laquelle "rien n'est exclu", a ajouté le président.

Il a précisé que la priorité actuelle du gouvernement était "la reprise d'activité" après la crise mais aussi "de voir comment la solidité de nos finances publiques est assurée". "C'est dans le débat avec les Françaises et les Français, avec les représentants des organisations syndicales et patronales, avec les forces politiques que je veux forger un peu cette conviction", a-t-il ajouté. En précisant qu'il attendait aussi les préconisations du rapport demandé aux "meilleurs experts internationaux pilotés" par les économistes Olivier Blanchard et Jean Tirole sur la stratégie "pour le futur de la France".

3 commentaires

  • 04 juin 11:54

    C'est pour quand cette réforme ? Même le grand costaud de l'époque y avait perdu ses pompes (45 minimum fillette) !!!


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