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Réforme des retraites : Laurent Berger fustige des "rafistolages"
information fournie par Boursorama avec Media Services 08/09/2021 à 13:26

Selon plusieurs médias, l'exécutif souhaite remettre le sujet explosif des retraites sur la table d'ici le printemps.

Laurent Berger, le 6 juillet 2021, à Paris ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Laurent Berger, le 6 juillet 2021, à Paris ( AFP / LUDOVIC MARIN )

A huit mois de la prochaine élection présidentielle, le serpent de mer de la réforme des retraites a resurgi dans les derniers jours. Plusieurs leaders syndicaux et patronaux ont ainsi été reçu à Matignon début septembre par Jean Castex. Le quotidien Les Echos a quant à lui avancé, citant des sources de l'exécutif, que gouvernement plancherait sur deux mesures à boucler avant avril 2022 : fin des régimes spéciaux, et mise en place d'une pension minimum de 1000 euros.

"Rien de décidé", précise l'exécutif

Cet objectif, confirmé au Monde par "l'entourage du chef de l'Etat", n'est pas au goût du leader de la CFDT, qui dénonce des tentatives de "rafistolage" de dernière minute avant la fin du mandat d'Emmanuel Macron. Selon Laurent Berger, le calendrier ne permet ainsi pas de faire voter une "réforme sérieuse" avant l'élection présidentielle. "On ne peut pas faire du rafistolage d'ici à l'élection présidentielle", a t-il affirmé à l'antenne de BFMTV , mardi 7 septembre. "Le sujet des retraites est trop sérieux pour en faire un enjeu électoral", a t-il poursuivi. "Pour l'instant, aucun interlocuteur gouvernemental ne nous a appelés sur le sujet des retraites, qui "est bien trop sérieux" pour qu'on le prenne "par le petit bout de la lorgnette".

Côté gouvernement, Gabriel Attal est resté très prudent sur la réforme des retraites, dont l'hypothèse d'une relance divise la majorité. "Il n'y a rien de décidé", explique-t-il. Même si les deux conditions que cite régulièrement l'exécutif, à savoir la situation sanitaire et la reprise de l'économie, avec prévision de croissance de plus de 6% en 2021, semblent en bonne voie, Gabriel Attal met en avant la nécessaire "unité du pays" sur ce sujet clivant.

"La préservation de l'unité du pays est essentielle pour Emmanuel Macron. Ce déterminant sera central dans la décision qu'il prendra dans les prochaines semaines", assure le porte-parole. Les syndicats reçus à Matignon ont quant à eux tous dit non à une nouvelle concertation sur les retraites avant la présidentielle.

3 commentaires

  • 09 septembre 00:57

    Les syndicats, qui ne représentent plus que les fonctionnaires, vont tout faire pour préserver les retraites privilégiées de leurs adhérents.


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