Comment faire en sorte que le port d'armes des policiers hors service ne donne pas lieu à des dérives regrettables ? Depuis le début de l'état d'urgence, en novembre 2015, les policiers peuvent, s'ils le souhaitent, conserver leur arme en dehors de leur temps de travail. Une revendication de longue date de la part des syndicats, et notamment du Syndicat indépendant des commissaires de police (SICP), qui considère que les fonctionnaires de police sont des cibles idéales pour les terroristes. La tuerie de Magnanville leur a donné raison.
Courant juin, le gouvernement a annoncé que la mesure serait prolongée après l'état d'urgence. Reste à en définir le cadre. Dans un article du 29 juin dernier, Le Point.fr expliquait que le port d'arme hors service n'avait en réalité que peu d'incidence dans la pratique. L'accès à de nombreux lieux recevant du public (supermarchés, salles de spectacle, cinémas, etc.) est de facto barré aux policiers par des agents de sécurité privés ou des portillons de sécurité. Impossible, donc, pour eux, d'y pénétrer. Des accords sont néanmoins possibles avec les propriétaires de ces établissements. Certaines villes, comme Paris, ont également donné pour consigne de laisser les agents des forces de l'ordre entrer armés et hors service dans les bâtiments publics (crèches, bibliothèques, musées, etc.).
Pas d'arme dans les boîtes à gants
Dans une note de...
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer