Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Quelle place pour le street en France ?
information fournie par So Foot 13/06/2023 à 17:13

Quelle place pour le street en France ?

Quelle place pour le street en France ?

Alors que les terrains d’Urban ou Five se multiplient en France, revient le débat sur la place du football de rue dans l’Hexagone. Entre accès aux terrains et inclusivité, c’est que tente aujourd’hui de résoudre le Projet SOKKA.

Le crissement des chaussures sur le parquet, le rebond du cuir sur le bitume, les brûlures aux genoux dues au turf d’un city stade. Le football de rue fait travailler les sens. En France, il suffit ainsi d’un rayon de soleil pour voir des survêtements de tous clubs envahir les nombreux terrains à disposition, à coup de tournois improvisés ou de matchs interminables. Pour autant, si la cote de popularité du street ne fléchit pas, se pose la question de son accessibilité. Car oui, jouer dans la rue n’est pas valable partout, et encore moins pour tous.

Des joueurs, pas de terrain ?

Considérée comme le plus grand vivier de footballeurs derrière le Brésil, la France se targue d’une réussite notable dans son cursus de formation. Mais bien avant d’arriver au dernier étage, il a fallu s’aguerrir derrière le grillage tordu d’un city ou la porte défoncée du gymnase. Le street, cette discipline sans cadre, ni contraintes, de nombreuses associations cherchent aujourd’hui à la structurer, à l’image du Projet SOKKA créé il y a quatre ans maintenant par Joffray Levé, dit « Jof » et Mathieu Chevereau. Le but est simple : développer ses propres compétitions. L’initiative, avant tout sociale, s’explique en effet par une hausse du coût des licences en clubs. Ainsi, une inscriptions en catégorie U17 ou U19 est aujourd’hui estimée à 130 euros annuels contre 110 au début des années 2010. Des chiffres auxquels s’ajoutent les frais d’équipement. « Ces sommes restent abordables, mais avec l’inflation, on voit de plus en plus de parents sacrifier les loisirs des enfants pour économiser un peu. Nous, c’est ce qu’on veut justement compenser » , entame Jof. Une ambition séduisante. « Tout le monde s’est adonné au football de rue, poursuit Mathieu. Du ballon en mousse qu’on tape contre le mur de sa cour d’école, aux tournois de city qu’on organise avec ses potes de quartier. Le but avec SOKKA, c’était de compiler toutes ces pratiques, pour les structurer par le biais de compétitions à travers le pays. »

Tous propos recueillis par AB, sauf mention.

Par Adel Bentaha et Tristan Pubert pour SOFOOT.com

Lire la suite de l'article sur SoFoot.com

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer