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Quatre gardes à vue prolongées dans l'affaire Bygmalion
information fournie par Reuters 30/09/2014 à 13:34

QUATRE GARDES À VUE PROLONGÉES DANS L'AFFAIRE BYGMALION

QUATRE GARDES À VUE PROLONGÉES DANS L'AFFAIRE BYGMALION

PARIS (Reuters) - Les gardes à vue de quatre personnes interpellées lundi dans le cadre de l'enquête sur un système présumé de fausses factures à l'UMP, dont l'ancien dirigeant de Bygmalion Bastien Millot, ont été prolongées mardi, a-t-on appris de source judiciaire.

Guy Alvès, patron de Bygmalion, Franck Attal, responsable d'Event & Cie, une filiale mise en cause dans ce dossier, et Matthieu Fay, ancien comptable de la société de communication, sont les trois autres personnes gardées à vue.

Les quatre hommes sont entendus depuis lundi par des policiers de l'Office central de lutte contre la corruption, à Nanterre (Hauts-de-Seine). Des perquisitions ont été effectuées lundi.

Leur garde à vue peut durer jusqu'à 48 heures.

Le parquet de Paris a demandé en juillet l'ouverture d'une information judiciaire sur ce système présumé de fausses factures mis en place en 2012 par l'UMP et des proches de Nicolas Sarkozy pour couvrir les dépassements de frais de campagne présidentielle de l'ex-chef de l'Etat.

Bastien Millot est un proche de l'ancien président de l'UMP Jean-François Copé, contraint à la démission en mai dernier après des révélations sur ce système par son propre directeur de cabinet, Jérôme Lavrilleux.

Le quotidien Le Monde a rapporté la semaine dernière que Matthieu Fay avait avoué aux enquêteurs, en juin, qu'il avait bien été la cheville ouvrière du système de fausses factures.

"Ce lot de factures, à savoir les factures sous-évaluées relatives aux meetings et les fausses factures, a été envoyé à l'UMP par porteur après le second tour", a-t-il expliqué, selon le journal.

Toujours d'après Le Monde, il a fait état d'un total facturé pour les meetings de près de 19 millions d'euros, alors que ce montant ne devait pas officiellement dépasser 3,4 millions.

(Gregory Blachier, édité par Sophie Louet)

3 commentaires

  • 30 septembre 17:19

    Il est inutile de demander quel est l'appartenance politique de l'auteur, anonyme puisque Reuter, de ce texte. Le ''proche de Nicolas Sarkozi'' est une insinuation suffisante.


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