C'était en septembre 2016. Dans Paris Match, le candidat à la présidence de la République, Nicolas Dupont-Aignan, se disait « excédé » par la danse du ventre des cadres du FN pour qu'il se rallie à leur oriflamme. « Le FN peut s'impatienter, continuer à me draguer ostensiblement, il perd son temps », lançait le fier candidat. Lui n'avait rien de commun avec le FN : « Lisez mon projet, vous verrez la différence », s'impatiente-t-il. « Je propose une rupture raisonnable. Il faut faire le ménage sans casser la vaisselle. »
Plus récemment, en février dernier, il persistait et signait dans une interview au Point.fr. Le candidat de Debout pour la France faisait une nouvelle fois entendre sa différence par rapport à Marine Le Pen. Sa carte : « l'anti-système rassurant ». « Je suis plus sérieux et plus innovant, assurait-il. J'incarne un patriotisme qui peut marcher. Je ne suis pas démagogique. Je ne propose pas la retraite à 60 ans comme Le Pen ou le smic à 2 000 euros comme Mélenchon. » La dédiabolisation du Front national ? « Il y a eu des propos qui ont évolué, c'est bien, mais l'arrière-boutique ne correspond pas à la vitrine et son programme n'est pas sérieux. Mon programme n'est pas une restauration, mais une vraie reconstruction », s'exclamait-il.
Interrogé sur les appels du pied que lui faisait alors la candidate frontiste, NDA se disait imperturbable : « Ses appels me laissent...
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