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PSG : la fin des privilèges, encore
information fournie par So Foot 18/07/2023 à 11:50

PSG : la fin des privilèges, encore

PSG : la fin des privilèges, encore

Comme à chaque intersaison, le PSG entame sa reprise par un plan de communication huilée qui consiste à faire du nouvel entraîneur en place un homme de pouvoir avec qui les privilèges vont se faire la malle et le travail sera remis au centre du projet. Et comme tous les ans, on y croit. Un peu.

Unai Emery en 2016, Thomas Tuchel en 2018, Mauricio Pochettino en 2021, Christophe Galtier en 2022 et, maintenant, Luis Enrique. À chaque fois que le PSG a redémarré une saison avec un nouveau coach sur le banc, ce changement s’est systématiquement adossé à une petite mélodie douce qui annonçait des ajustements majeurs dans la gestion quotidienne du club de la capitale. Si le PSG a essoré quatre entraîneurs en moins de cinq ans, ce n’est pas un hasard, il y a fort à parier que cette fameuse mélodie comportait des fausses notes. Luis Enrique, dont le CV est loin d’être le moins reluisant de la pile, est arrivé en début de mois et, déjà, les notes de sa partition ont filtré dans la presse pour s’acheminer jusqu’aux oreilles des nombreux suiveurs du club de la capitale. L’Espagnol est un homme à poigne, sans concession, autoritaire mais juste, travailleur. Selon nos confrères de RMC, les premiers entraînements marquent déjà une tournure puisqu’après « chaque frappe manquée à l’entraînement, les joueurs sont désormais invités à aller chercher leur ballon » . La véracité ou non de cette affirmation n’est pas l’objet de notre réflexion, elle s’inscrit juste dans le storytelling classique des reprises du PSG sous la houlette d’un nouveau coach, puisque l’an dernier, déjà, Christophe Galtier aurait tenu à son arrivée devant son groupe des mots forts avec un discours mobilisateur arguant qu’il n’y aurait plus de passe-droit, que seul le terrain comptait pour mettre fin à l’individualisme et mettre en place un collectif fort. On a rapidement vu qu’il s’agissait d’un bluff monumental que le commissaire Bialès n’aurait eu aucun mal à déceler.

Une narration qui sonne creux

Parce que l’histoire que veut bien nous raconter tous les étés le PSG est globalement la même : avec cet entraîneur, ça va changer. Oui, oui, on y croit. Le souci, au fond, n’a jamais vraiment été l’entraîneur, alors que le club en change tous les ans. Le problème parisien reste identique : son cadre de travail. Après douze ans de présence dans la capitale, QSI n’a toujours pas trouvé la bonne formule dans la manière d’encadrer son groupe de joueurs. S

Par Mathieu Faure pour SOFOOT.com

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