Son pragmatisme est salué par tous. La grande coalition au pouvoir à Berlin parvient à négocier des compromis sur tous les sujets sensibles. L'accueil des migrants, l'introduction d'un salaire minimum, l'intervention de l'armée à l'étranger? Il y a toutefois un dossier sur lequel les membres du gouvernement se sont entredéchirés pendant plus d'un an avant de trouver un terrain d'entente : la réforme de la loi sur la prostitution.
Afin de mieux protéger les professionnelles du secteur, les ministres souhaitent notamment imposer l'utilisation du préservatif. Les contrevenants devront payer de lourdes amendes s'ils ne respectent pas cette obligation qui sera inscrite sur des panneaux à l'entrée des maisons closes. La loi n'explique toutefois pas si des contrôles seront effectués afin de trouver les « tricheurs ». Les péripatéticiennes devront en outre rencontrer régulièrement des « conseillers » pour parler de leur santé. Et elles n'auront plus le droit de dormir dans les chambres où elles travaillent, comme c'est souvent le cas aujourd'hui. Le casier judiciaire des tenanciers devrait également être examiné lorsqu'ils demanderont des licences d'exploitation afin de s'assurer que d'anciens membres de réseaux dédiés à la traite d'êtres humains ne dirigent pas de lupanar.
« Sexe à volonté » à partir de 79 euros
Ce texte vise à renforcer la loi de 2002 qui avait légalisé la prostitution...
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