Le 12 juillet dernier, le ministre de l'Éducation nationale Benoît Hamon annonçait au JDD l'intégration du codage informatique au programme scolaire pour la rentrée 2014. Le Conseil supérieur des programmes a d'ores et déjà posé ses premières exigences : les élèves devront connaître les principes des langages de programmation et être capables de réaliser des applications utilisant des algorithmes simples. Dès septembre, l'initiation au code sera donc favorisée de manière facultative et sur le temps périscolaire. A priori, ce sont les professeurs de techno et de mathématiques qui seront les plus à même d'endosser le costume de pédagogues du code. L'initiative du ministère s'inscrit dans la logique du programme gouvernemental Écoles connectées, qui vise à doter 9 000 établissements scolaires actuellement en zone blanche de connexion haut débit pour la rentrée ; et de la feuille de route d'Arnaud Montebourg pour le redressement industriel de la France, qui comprend un plan e-éducation financé à hauteur de 700 millions d'euros destiné à doter les écoles en ressources numériques. Déjà largement répandu dans certains pays tels que l'Angleterre, la Finlande, l'Estonie, les États-Unis, ou encore le Canada, l'apprentissage de la programmation à l'école est un sujet de société très à la mode. Mais quels sont réellement les enjeux d'une telle pratique ? Frédéric Bardeau, coauteur du livre Lire, écrire, compter, coder ...
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