Il se dit "écrasé par l'incompréhension", "par le désir de ne pas tenir compte de la réalité", et "consterné". François-Marie Banier, grand perdant du procès Bettencourt qui vient de s'achever à Bordeaux, contre-attaque dans une longue interview publiée par le Journal du dimanche , dont des extraits sont en ligne. Condamné à trois ans de prison, à 350 000 ? d'amende et à rembourser 158 millions d'euros aux Bettencourt, le photographe, qui a décidé de faire appel, revient sur un jugement "plein d'erreurs factuelles" qui "dénature complètement la réalité de [s]a relation d'amitié avec cette très grande dame qu'est Liliane Bettencourt".
Revenant sur la mauvaise interprétation faite selon lui par les juges de cette relation avec la riche héritière de L'Oréal, François-Marie Banier admet comprendre "que les donations colossales que Liliane m'a faites puissent choquer", mais précise qu'elles ne représentent qu'"au mieux un demi pour cent du total de sa fortune" et qu'elle "considérait que c'était sa liberté". Le photographe nie de plus les termes du jugement, qui affirme qu'il n'a pas "hésité à exercer une emprise particulièrement destructrice sur cette victime âgée en situation de particulière vulnérabilité".
Les Meyers veulent "ma ruine"
Selon lui, "ce jugement fait semblant d'ignorer l'ancienneté de notre amitié, qui date de 1987" et se base sur une hypothèse invraisemblable : "Une femme aussi...
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