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Présidentielle : Valérie Pécresse veut "qu'on puisse convertir les RTT en salaire"
information fournie par Boursorama avec Media Services 19/01/2022 à 10:32

( AFP / SEBASTIEN BOZON )

( AFP / SEBASTIEN BOZON )

La candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse a répété sa promesse d'une hausse des salaires de 10% jusqu'à 2,2 smic nets et de "défiscaliser les heures supplémentaires".

"Choc de pouvoir d'achat". Valérie Pécresse a déroulé ses propositions mardi 19 janvier sur BFMTV , lors de la nouvelle émission de Jean-Jacques Bourdin.

Vêtue de sa veste rouge fétiche, la candidate, qui répète régulièrement son attachement à la Corrèze de Jacques Chirac, répondait aux questions d'une cinquantaine de Corréziens lors de cette nouvelle émission politique diffusée depuis Uzerche. Intitulée "La France dans les yeux", elle recevra ensuite tous les candidats à la présidentielle.

Promettant un "choc de pouvoir d'achat" car "aujourd'hui, la priorité c'est les salaires", elle a répété sa promesse d'une hausse des salaires de 10% jusqu'à 2,2 smic nets et de "défiscaliser les heures supplémentaires". Mais il faut aussi pouvoir "convertir les RTT en salaire, sans limite", a-t-elle ajouté.

"Je veux complètement défiscaliser, décharger, toutes les heures supplémentaires. Vous travaillez plus, vous gagnez plus, sans aucune restriction, sans aucun plafond", a estimé Valérie Pécresse.

"Je veux aussi qu'on puisse convertir ces RTT en salaire - là aussi, sans limite - et ce sera exonéré de charges patronales. Vous savez qu'aujourd'hui on peut convertir ces RTT en salaire, mais les entreprises payent quand même les charges patronales. Donc elles n'ont pas du tout intérêt à les racheter", a poursuivi la candidate, qui propose donc "le rachat des RTT sans charge patronale."

Selon Valérie Pécresse, "beaucoup de Français préféreraient convertir le temps libre en salaire pour pouvoir gagner plus."

"Je ne rétablirai pas l'ISF"

Pour lutter contre le "fléau" des déserts médicaux, elle a proposé que les jeunes médecins passent une année dans les territoires, "à la campagne ou en ville", à la fin de leurs études générales. Il faut aussi "former deux fois plus de médecins" dans les cinq ans qui viennent, et recruter "25.000 soignants de plus à l'hôpital", selon elle.

Parmi ses autres propositions : "plan de garde d'enfants en milieu rural", défiscalisation des donations "jusqu'à 100.000€ tous les 6 ans", "priorité" aux travailleurs de première ligne dans l'attribution de logements...

"Je ne rétablirai pas l'ISF", a ajouté l'ancienne ministre, qui a également défendu son objectif "zero carbone en 2050" via le nucléaire et les énergies renouvelables.

L'occasion, pour la candidate qui souhaite installer le duel avec Emmanuel Macron, de tacler "un président totalement erratique" sur le plan énergétique.

Elle a aussi répété des propositions connues pour "ramener l'ordre" : nouvelles places de prison, "plan de sauvetage pour la justice", brigades "coup de poing" dans les quartiers, politique de "visa contre retour de clandestins" sur l'immigration...

Mais elle a aussi promis de "stabiliser" et "faire baisser" la dette, en évoquant "des décisions courageuses qui ne plairont peut-être pas forcément aux Français".

16 commentaires

  • 19 janvier 14:28

    Elle semble déjà avoir rétropédalé, on parle plus de ressortir le "karcher" mais de créer des ""brigades coup de poing"", c'est à dire rien de changé,les rac.ailles, dealers, peuvent dormir tranquille. et pour les autres promesses ce sera idem, les promesses n'engagent que ceux qui les croient


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