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Présidentielle : une "grande soirée" avec huit candidats... et des absents qui protestent
information fournie par Boursorama avec Media Services 11/03/2022 à 17:06

Philippe Poutou ou encore Nicolas Dupont-Aignan ne prendront pas part à cette émission, annoncée pour lundi 14 mars sur TF1.

Selon les règles de l'Arcom, télévisions et radios doivent appliquer aux candidats déclarés un "principe d'équité dans des conditions de programmation comparables" durant la période qui s'est ouverte mardi et s'achèvera le 27 mars ( POOL / LUDOVIC MARIN )

Selon les règles de l'Arcom, télévisions et radios doivent appliquer aux candidats déclarés un "principe d'équité dans des conditions de programmation comparables" durant la période qui s'est ouverte mardi et s'achèvera le 27 mars ( POOL / LUDOVIC MARIN )

Huit des douze candidats à l'élection présidentielle , dont le président sortant Emmanuel Macron, participeront lundi sur TF1 à une grande soirée politique, où ils ne seront toutefois pas réunis pour débattre, a annoncé la chaîne vendredi. Outre Emmanuel Macron, les autres candidats présents seront Anne Hidalgo (PS), Yannick Jadot (EELV), Marine Le Pen (RN), Jean-Luc Mélenchon (LFI), Valérie Pécresse (LR), Fabien Roussel (PCF) et Eric Zemmour (Reconquête!).

Programmée à 20h20, cette émission en direct devrait s'achever vers 23h. Elle s'intitule "La France face à la guerre" car le conflit en Ukraine et ses conséquences sur la France seront au centre des questionnements, a expliqué à l'AFP le rédacteur en chef du service politique du groupe TF1, Adrien Gindre. Présentée par Anne-Claire Coudray et Gilles Bouleau, l'émission se déroulera en trois phases lors desquelles les candidats interviendront individuellement, les uns après les autres. D'abord, une "profession de foi" d'une minute chacun, puis des interviews individuelles d'un quart d'heure environ. Enfin, les candidats auront à tour de rôle un "droit de réponse" de deux minutes leur permettant de revenir sur certains des points abordés auparavant.

"Pas d'unanimité"

Lundi à Poissy (Yvelines), pour sa première sortie comme candidat, M. Macron a confirmé qu'il "ne ferait pas de débat avec les autres candidats avant le premier tour". "Aucun président en fonction qui se représentait ne l'a fait", a-t-il souligné.

Selon Adrien Gindre, son refus de participer à un débat n'est pas le seul élément qui a motivé le choix du format de lundi. "Il n'y avait pas d'unanimité des candidats" et "tous n'étaient pas d'accord entre eux sur l'opportunité de faire un débat, sur le nombre de participants, sur la bonne configuration", a-t-il assuré.

Principales dates en vue de l'élection présidentielle qui aura lieu les 10 et 24 avril prochains ( AFP /  )

Principales dates en vue de l'élection présidentielle qui aura lieu les 10 et 24 avril prochains ( AFP / )

Parmi les douze candidats officiellement en lice, quatre ne participeront pas à l'émission: Nathalie Arthaud (LO), Nicolas Dupont-Aignan (DLF), Jean Lassalle (Résistons!) et Philippe Poutou (NPA). "Le débat démocratique c'est bien, mais c'est pas pour tout le monde", a protesté Philippe Poutou. "Il n'y a pas de grands ou de petits candidats, comme il n'y a pas de petits ou de grands Français", avait également fait valoir M. Dupont-Aignan jeudi sur France 5.

Ces quatre candidats "auront accès à l'antenne de TF1 en proportion du temps dont ils disposent en application des règles de l'équité" des temps de parole, a commenté M. Gindre. "On applique vraiment la lettre et l'esprit des règles de l'Arcom" (ex-CSA, le régulateur de l'audiovisuel, ndlr), a-t-il ajouté.

Selon les règles de l'Arcom, télévisions et radios doivent appliquer aux candidats déclarés un "principe d'équité dans des conditions de programmation comparables" durant la période qui s'est ouverte mardi et s'achèvera le 27 mars. Cela signifie qu'eux et leurs soutiens doivent être présents à l'antenne de façon équitable dans les mêmes tranches horaires (matin, journée, soirée et nuit). Mais il ne s'agit pas d'une égalité stricte, car le poids politique des candidats est pris en compte (résultats aux précédentes élections, nombre d'élus, sondages...).

A partir du 28 mars, deux semaines avant le premier tour, ce "principe d'équité" sera remplacé par un "principe d'égalité". Lundi, d'autres sujets que la guerre en Ukraine pourront être abordés, même si elle sera au centre des questions. L'Ukraine, "c'est la porte d'entrée qui va nous permettre de tirer le fil sur" d'autres thèmes, afin que les candidats puissent exposer "les réformes, les changements qui leur paraissent nécessaires pour préparer notre pays au monde tel qu'il change", selon Adrien Gindre.

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8 commentaires

  • 11 mars 18:11

    "comme il n'y a pas de petits ou de grands Français", fait valoir M. Dupont-Aignan. Est-ce bien ce qu'il a en tête pour les français d'origine immigrée récente ?


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