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Présidentielle : sans campagne "la légitimité du gagnant se posera" estime Larcher (LR)
information fournie par Boursorama avec Media Services 15/03/2022 à 10:36

Le président du Sénat s'inquiète de l'absence de réel débat entre les candidats, qui risque, selon lui, d'entacher la légitimité du vainqueur de l'élection.

Gérard Larcher le 25 février 2022 à Matignon. ( AFP / Thomas COEX )

Gérard Larcher le 25 février 2022 à Matignon. ( AFP / Thomas COEX )

"S’il n’y a pas de campagne, la question de la légitimité du gagnant se posera", a mis en garde mardi 15 mars le président du Sénat Gérard Larcher (LR), estimant qu'Emmanuel Macron "n’a sans doute pas envie de confronter son bilan aux réalités" .

"Le président de la République veut être réélu sans jamais avoir été réellement candidat, sans campagne, sans débat, sans confrontation d’idées. Tous les candidats débattent sauf lui. C’est un paradoxe!", a déclaré M. Larcher dans un entretien au Figaro .

Pour le président du Sénat, "notre pays fracturé, endetté et confronté à de multiples problèmes a besoin de ce débat".

Construire une légitimité

"On fait tout pour qu'il y ait une campagne", a réagi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal sur France 2, rappelant qu'Emmanuel Macron doit présenter jeudi lors d'une conférence de presse "de trois heures" son projet pour un second quinquennat.

"Dès lors qu'il le peut", le chef de l'Etat "participe à cette campagne", a-t-il affirmé, "mais moi je n'entends pas des Français lui demander de déserter ses fonctions de président à un moment où, on le voit dans l'actualité, évidemment on a besoin d'un président qui continue à agir et à protéger les Français".

Gérard Larcher a affirmé de son côté que "quel que soit le vainqueur du scrutin en avril, les conditions de cette élection construiront sa légitimité". "Cette légitimité sera plus que nécessaire face aux défis économiques qui se présentent, aux risques majeurs d’inflation, aux tensions sur le pouvoir d’achat, aux questions non traitées en matière d’ordre, de sécurité et d'immigration", a-t-il poursuivi, prédisant un prochain quinquennat "très difficile".

"Le quoi qu’il en coûte ne peut se transformer en quoi qu’il advienne. Il faudra un quinquennat de vérité", a-t-il prévenu.

Pécresse "cible de harcèlement"

Concernant la candidate LR Valérie Pécresse, Gérard Larcher a regretté qu'elle soit "la cible d’une forme de harcèlement, voire de 'Pécresse bashing'".

Interrogé enfin sur l'absence de prise de position de Nicolas Sarkozy dans cette présidentielle, le président du Sénat a relevé que l'ancien président "est naturellement libre de ses choix". "Je constate qu’il n’a pas choisi à quatre semaines de l’élection . Valérie Pécresse trace sa route", a-t-il ajouté.

16 commentaires

  • 15 mars 12:56

    Macron réélu, ce sera l'austérité et la participation de la classe moyenne pour absorber les sanctions et l'inflation. Que ceux qui ne sont pas d'accord note dans leur mémoire mon poste


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