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Présidentielle : Robert Ménard accorde son parrainage à Marine Le Pen, "malgré les désaccords"
information fournie par Boursorama avec Media Services 07/01/2022 à 15:02

"Marine, elle fait une campagne très différente de 2017, elle a pris une dimension différente, elle incarne mieux la fonction présidentielle", a souligné Robert Ménard.

Robert Ménard et Marine Le Pen à Béziers, le 7 janvier 2022. ( AFP / PASCAL GUYOT )

Robert Ménard et Marine Le Pen à Béziers, le 7 janvier 2022. ( AFP / PASCAL GUYOT )

Ils ne sont "pas d'accord sur tout", mais le maire de Béziers, Robert Ménard -proche du Rassemblement national et grand ami d'Éric Zemmour-, a officiellement accordé son parrainage à Marine Le Pen, vendredi 7 janvier.

"On n'est pas obligés d'être d'accord sur tout pour travailler ensemble", a déclaré l'édile lors d'une conférence de presse avec Marine Le Pen, avec qui il assure avoir désormais "beaucoup moins" de désaccords.

"J'ai eu des mots injustes à ton égard (...) mais en même temps, les choses ont changé. Le Rassemblement national n'est pas le Front national , a-t-il ajouté. Il y a quelques années tu étais plus clivante que tu ne l'es."

"Marine, elle fait une campagne très différente de 2017, elle a pris une dimension différente, elle incarne mieux la fonction présidentielle", a-t-il salué.

"On peut travailler ensemble quand on a des désaccords"

"On peut travailler ensemble quand on a des désaccords", a renchéri Marine Le Pen, en redisant vouloir un gouvernement "d'union nationale, ce qui présuppose des désaccords". "Mon but ce n'est pas de chercher des clones, c’est de convaincre au-delà" du RN, auquel Robert Ménard n'a jamais adhéré. "Robert a eu des mots durs pour moi mais il faut l'accepter" et "être capable de passer au-dessus de soi-même pour mettre en place les conditions du rassemblement", a-t-elle ajouté.

Les deux responsables d'extrême droite avaient déjà scellé leur réconciliation le 16 février 2021.

Vendredi ils n'ont pas caché leurs divergences par exemple sur le pass vaccinal, soutenu par le maire de Béziers et contesté par la présidente du RN, ou sur les clivages politiques. "Moi je crois à un clivage droite gauche", a dit Robert Ménard, défenseur d'une "union des droites". "Moi non", a répondu Marine Le Pen.

Robert Ménard a redit son souhait d'une rencontre en février entre Marine Le Pen et Éric Zemmour, pour qu'ils conviennent de se désister en faveur du mieux placé.

Le maire de Béziers avait reçu le 16 octobre dans sa ville Éric Zemmour pour une conférence aux allures de meeting, où l'ancien éditorialiste avait souhaité "enlever le pouvoir (aux) contre-pouvoirs" tels que "la justice, les médias, les minorités".

9 commentaires

  • 07 janvier 20:12

    Vous pensez vous un jour parvenir à trouver deux Français qui soient du même avis. Cela me parait impossible par les temps qui courent.


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