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Présidentielle : Rachida Dati "déplore que la gauche n'existe plus en France"
information fournie par Boursorama avec Media Services 10/02/2022 à 09:35

Interrogée sur les galères d'Anne Hidalgo, l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, rivale de la maire de la capitale au Conseil de Paris, a fustigé une gauche qui "a oublié les classes ouvrières et populaires".

Rachida Dati, à Paris, le 22 janvier 2022 ( AFP / Geoffroy VAN DER HASSELT )

Rachida Dati, à Paris, le 22 janvier 2022 ( AFP / Geoffroy VAN DER HASSELT )

Les mauvais sondages autour de la candidate socialiste Anne Hidalgo sonnent-ils le glas du PS ? Certains, au sein même du parti de François Mitterrand, le pensent, inquiets pour le financement et les législatives à venir. D'autres assurent qu'une remontée de la maire de Paris reste possible. Tombée mercredi à 1,5% des intentions de vote selon un sondage Elabe, Anne Hidalgo est à 3% dans le baromètre Opinionway-Kéa Partners, et à moins de 3% dans le Rolling Ifop. Depuis décembre, elle n'a pas atteint les 5% d'intentions de vote, derrière Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot, Christiane Taubira et même désormais le communiste Fabien Roussel. "La marque PS est au sol, c'est une réalité, mais l'idée socialiste est toujours d'actualité", veut ainsi espérer un cadre du parti, dénonçant un "Hidalgo bashing forcené".

"Chacun défend sa minorité"

A droite, Rachida Dati se montre sans pitié. "Je comprends que ça puisse être compliqué parce que quand on est à 1% dans les sondages...", ironise l'anciennne ministre, rivale d'Anne Hidalgo au Conseil à Paris, qui "déplore" toutefois la disparition de la gauche, évoquant son combat politique envers Anne Hidalgo pour qui elle reconnait même une "forme d'amitié". "Quand on fait de la politique, c'est un choix, c'est pas une contrainte. On a tous eu nos moments de difficulté ou de violence", a t-elle lancé, à l'antenne de franceinfo , jeudi 10 février.

"Je déplore que la gauche n'existe plus en France. Je suis issue de la classe ouvrière, j'ai vécu dans des communes dirigées par la gauche ouvrière. La gauche a oublié les classes ouvrières et populaires au profit du droit des minorités, on voit le résultat", a t-elle estimé. "C'est tout le sujet des gauches irréconciliables, chacun défend sa minorité. C'est ça la gauche aujourd'hui!

Stéphane Le Foll, le maire du Mans, candidat malheureux à l'investiture PS, a pour sa part jugé mercredi sur France 2 que "la survie du PS était déjà largement entamée". "La gauche est trop datée, divisée, radicalisée, elle sera marginalisée, même aux législatives" de juin, abonde auprès de l'AFP l'ex-Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadelis. "La majorité des abstentionnistes sont de gauche", insiste-t-il, regrettant que le PS ne soit "plus le facteur d'ordre de la gauche".

Du côté des concurrents, le constat est rude: "La faiblesse de la gauche est d'abord due à la faiblesse du PS", veut croire une responsable de LFI. "On ne voit pas comment ils pourraient remonter", juge un membre de EELV.

9 commentaires

  • 13 février 00:45

    I n'y a pas de vrai gauche, ce sont les 1er à mettre les mains dans le pot à miel, alors pas de leçon.


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