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Présidentielle : les raisons d'une "folie"
information fournie par Le Point 20/06/2016 à 10:40

Rendons ici hommage à Matthias Fekl, secrétaire d'État au Commerce extérieur et auteur de la phrase du jour prononcée dans Libération : « La présidentielle rend fous les hommes politiques. » Les candidats à la fonction suprême ne sont pas, évidemment, au sens strict, des fous. Mais qu'est-ce qui se cache derrière ce qualificatif, plus ou moins adroit ? On peut témoigner d'une évolution : on a vu, fut un temps récent, des politiques nous parler de l'échéance présidentielle la lèvre tremblante, les yeux rêveurs comme ceux d'un môme devant le casque dragon d'un garde républicain. Puis ils se reprenaient, car ce n'était pas pour eux, pas à leur portée, car trop jeunes ou trop vieux, pas assez ceci, trop cela. Il y avait aussi la question de l'étoffe, des épaules, comme on dit, et, pour exercer cette charge ô combien intense à l'heure du quinquennat, il faut en avoir, des épaules. Que s'est-il donc passé pour que des politiques de second plan, sans leur faire injure, ou de moindre étoffe, s'imaginent devenir un jour chef de l'État ? Chef de l'État ! Le seul titre devrait susciter l'humilité la plus grande. Mais non, pas chez eux. Ils justifient leur candidature par le don de soi, le devoir eu égard aux circonstances, la nécessité de faire entendre une autre voix. Ce sont des sacrifiés, tenons-nous-le pour dit? Les primaires, à droite comme à gauche, multiplient ce genre de professions de foi, yeux plissés ou exorbités, ton...

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