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Présidentielle 2022 : "Mes idées sont devenues majoritaires", affirme Arnaud Montebourg
information fournie par Boursorama avec Media Services 07/09/2021 à 11:31

Partisan d'une politique plus protectionniste, le candidat à l'Elysée estime que son programme est "au centre de gravité du pays".

Arnaud Montebourg, le 4 septembre 2021, à Clamecy ( AFP / JEAN-PHILIPPE KSIAZEK )

Arnaud Montebourg, le 4 septembre 2021, à Clamecy ( AFP / JEAN-PHILIPPE KSIAZEK )

Après quelques mois passés à défricher le terrain, Arnaud Montebourg s'est lancé dans la bataille de l'Elysée, annonçant sa candidature à l'élection présidentielle samedi 4 septembre lors d'un discours à Clamecy. L'ex-ministre dit avoir pris sa décision cet été, estimant que ses idées sont "devenues majoritaires" dans le pays. "Je vois que mes idées sont devenues majoritaires. Elles sont au centre de gravité du pays. Je suis très fier qu'il y ait beaucoup de gens qui les empruntent, mais je ne crois pas qu'ils les mettront en oeuvre", a affirmé mardi 7 septembre sur France Inter l'ancien ministre du Redressement productif, qui a passé ses dernières années comme entrepreneur. Chantre du "Made in France" lors de son dernier passage au gouvernement comme en tant qu'hommes d'affaires, Arnaud Montebourg juge que le pays est aujourd'hui "au fond du trou".

"Le pays est dans une passe assez difficile, pour moi il est au fond du trou, sur tous les plans. Quand on regarde nos clignotants, on est quand même très très mal", lance t-il. "L'industrie est dans un état pitoyable, l'agriculture descend, la société qui se déchire, l'ascenseur social bloqué au sous-sol et en plus la brutalité gouvernementale, un espèce d'isolement où l'on n'arrive plus à discuter", a t-il asséné.

Souveraineté au programme

A Clamecy, l'ancien ministre socialiste du Redressement productif a déclaré sa candidature afin d'impulser une "remontada" de la France, s'estimant "légitime" malgré l'offre pléthorique de candidats à gauche. Se disant "homme de gauche", il a néanmoins affirmé vouloir s'affranchir du clivage gauche-droite: "Les partis de droite ne savent pas vous protéger contre les injustices, les partis de gauche ne savent pas vous protéger contre l'insécurité".

Dans son discours de candidature, Arnaud Montebourg a promis une "remontada" industrielle, avec des alliances public-privé et une règlementation protectionniste; écologique avec une "France sans pétrole d'ici 20 ans"; démocratique avec la VIe République par référendum; "territoriale" afin de répondre à la "chute des services publics" dans les campagnes, et encore sécuritaire avec une "sévérité républicaine" contre la "submersion de territoires par la délinquance"...

22 commentaires

  • 07 septembre 19:46

    en tous cas c.pas lui qui a vendu Alstom...


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