Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Présidentielle 2022 : à l'heure de la rentrée, les choses sérieuses commencent pour la droite
information fournie par Boursorama avec Media Services 24/08/2021 à 14:10

L'épineuse question de son candidat reste encore à régler.

La présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse, devant une image de son homologue des Hauts-de-France Xavier Bertrand, lors d'un entretien à TF1, le 22 juillet 2021. ( AFP / JOEL SAGET )

La présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse, devant une image de son homologue des Hauts-de-France Xavier Bertrand, lors d'un entretien à TF1, le 22 juillet 2021. ( AFP / JOEL SAGET )

Les choses sérieuses commencent pour la droite, qui entame cette semaine sa rentrée alors que l'épineuse question de son candidat à la présidentielle reste encore à régler. "C'est la semaine où ça peut bouger dans tous les sens !", résume-t-on dans l'entourage d'un ténor de la droite, alors qu'un week-end riche en rentrées politiques se profile.

En toile de fond, la présidentielle, mais aussi la primaire, qui plane sur la pré-campagne malgré les réticences de la direction des Républicains (LR). Cinq prétendants potentiels (Valérie Pécresse, Laurent Wauquiez, Michel Barnier, Bruno Retailleau et Philippe Juvin), réunis le 20 juillet, se sont engagés à une "démarche collective" pour "permettre le rassemblement autour d’un seul candidat".

Xavier Bertrand candidat

La méthode reste vague, mais si cette hypothèse optimiste ne se réalise pas, un congrès décidera le 25 septembre d'un processus de départage. Problème : Xavier Bertrand, ex-LR qui devance ses rivaux dans les sondages sans écraser le match, exclut catégoriquement de participer à toute primaire. "Ce n'est pas mon affaire, je veux un contact direct avec les Français", a-t-il répété lundi 23 août sur Europe 1 .

Ayant officialisé sa candidature dès mars, avec un temps d'avance sur ses rivaux, il a enchaîné les déplacements cet été, et n'organisera pas de rentrée. Mais il compte bien occuper le terrain avec déplacements et interviews, comme dimanche dans le JDD où il promis qu'il "tendrait la main" aux autres candidats et ouvrirait son équipe "à tous les talents".

Valérie Pécresse, Philippe Juvin, Michel Barnier et Bruno Retailleau

"La meilleure façon de tendre la main, c'est de participer à la règle du jeu collectif", a répliqué lundi sur RTL Valérie Pécrese, candidate déclarée, en avertissant : "S'il n'y a pas un seul candidat de droite face à Emmanuel Macron et Marine Le Pen, on ne gagnera pas". La présidente ex-LR de l'Île-de-France, qui a elle aussi sillonné le pays cet été, tiendra samedi à Brive-la-Gaillarde la traditionnelle rentrée de son mouvement Libres!, pour dérouler ses thématiques "d'ordre et de réforme", souligne-t-on dans son entourage.

Le même jour les Républicains de Loire-Atlantique organisent leurs universités d'été à La Baule, sorte de "pré-rentrée" pour LR qui tient son grand raout le week-end suivant. En signe de "rassemblement" avec son ancien parti, Valérie Pécresse interviendra en duplex depuis Brive.

A La Baule se retrouveront un candidat déclaré - le médecin Philippe Juvin, maire de La Garenne-Colombes propulsé sous les projecteurs avec la crise sanitaire - et deux candidats potentiels. L'ancien négociateur européen pour le Brexit Michel Barnier, qui a régulièrement affiché son ambition de peser d'ici 2022, a terminé un tour de France cet été qui a "raffermi sa conviction qu'il a un rôle a jouer", selon un proche. Le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau, ardent défenseur de la primaire mais en retard dans les sondages, continue de réfléchir. Tous deux devraient annoncer leur décision prochainement.

Une candidature Laurent Wauquiez ou Eric Ciotti ?

Reste l'hypothèse Laurent Wauquiez. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes fera sa rentrée dimanche avec la traditionnelle ascension du Mont Mezenc. Les spéculations vont bon train sur ses ambitions alors que l'ancien patron de LR, qui s'est mis en retrait de la scène nationale depuis deux ans, est à 46 ans le plus jeune des potentiels prétendants. "Toute candidature précipitée n’aide pas au collectif", affirmait-il en juillet dans un entretien au Figaro , après avoir signé une tribune avec Valérie Pécresse et Bruno Retailleau pour réclamer "dès que possible" une primaire. "Il ne va pas faire durer le suspense", assure un proche.

Enfin Eric Ciotti pourrait créer la surprise si les candidatures penchaient trop au centre, assure-t-on dans son entourage : le député des Alpes-Maritimes, qui fait sa rentrée samedi soir à Nice, "veut que ses idées de l'aile droite soient représentées".

Les réponses arriveront vite, car le calendrier va ensuite s'accélérer : lancement le 30 août d'une vaste enquête commandée par Les Républicains pour tester divers candidats, congrès le 25 septembre... Le parti compte désigner son candidat en novembre.

9 commentaires

  • 24 août 17:19

    LREM & LR c'est bonnet blanc et blanc bonnet, ils vont se tenir les coudes en avril 2021, c'est une stratégie d'assistance pour contrer l'éventuel RN & Florian Philippot. On va encore avoir une flopée de promesses habituelles.


Signaler le commentaire

Fermer