Pour réformer l'UMP à sa main, Nicolas Sarkozy espère un plébiscite samedi, à l'occasion de l'élection du président du parti. L'heure est donc à la mobilisation des 268 337 adhérents appelés à départager l'ex-chef de l'État, Bruno Le Maire et Hervé Mariton. "Plus la confiance que vous m'accorderez sera forte, plus nous pourrons faire la démonstration de notre unité retrouvée et de notre capacité à redevenir la première formation politique de notre nation", insiste Nicolas Sarkozy dans une lettre aux militants envoyée ce jeudi. Mardi soir, en meeting à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), l'ancien chef de l'État a été encore plus incisif : "Si vous êtes peu nombreux, vous ferez plaisir à nos adversaires et j'aurai moins de force et moins de légitimité !" Donné comme le gagnant du scrutin, l'ancien président craint que ses troupes ne se mobilisent pas pour aller voter, jugeant l'élection déjà jouée. Tous les sondages annoncent une victoire nette de Nicolas Sarkozy à la présidence de l'UMP. Mais l'ex de l'Élysée sent bien qu'il est en perte de vitesse et que son rival le plus dangereux, le député Bruno Le Maire, progresse de jour en jour après une campagne acharnée. Son indifférence aux sifflets des sarkozystes contre Alain Juppé samedi lors d'un meeting à Bordeaux et son changement de position sur le mariage gay donnant l'impression d'avoir cédé aux militants proches de la Manif pour tous ont déçu dans les rangs du parti....
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