La présidence de la République a annoncé jeudi soir la liste du nouveau gouvernement d'Abdelaziz Djerad. Un exécutif qui, sur papier, devait répondre à deux paramètres : répondre aux exigences d'ouverture et de renouveau exprimées par le mouvement populaire, et incarner la volonté d'Abdelmadjid Tebboune qui souhaitait un gouvernement de jeunes et d'universitaires.Lire aussi Algérie : la présidence dévoile les membres du nouveau gouvernementPlus de poste de vice-ministre de la DéfensePremière observation, le poste de vice-ministre de la Défense n'existe plus, Tebboune gardant le titre de ministre de la Défense, comme son prédécesseur le président déchu Abdelaziz Bouteflika. Occupé de 2005 à 2013 par l'ex-général-major Abdelmalek Guenaizia, puis par le patron de l'armée Ahmed Gaïd Salah de 2013 à 2019, ce poste a été une sorte de début de transition vers l'autonomisation du statut de ministre de la Défense, un poste théoriquement administratif. Cette transition a été malmenée par l'installation du chef d'état-major comme vice-ministre, cumulant ainsi deux postes militaire et politique.Ainsi, la première lecture est de considérer que Tebboune, en accord avec le haut commandement de l'armée, a fait un premier pas vers « le retour de l'armée vers la caserne », comme l'exige le mouvement de contestation populaire. Saïd Chengriha, chef d'état-major par intérim (il sera certainement confirmé à ce poste), reste dans la...
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