Pendant que François Fillon se débat face aux « mensonges » du « tribunal médiatique », que ses électeurs doutent, que plusieurs de son propre camp s'interrogent sur le maintien de sa candidature à la présidentielle, Marine Le Pen fait tranquillement la guerre à « la gauche du fric et la droite du fric ». Pourtant, la candidate du Front national a aussi son affaire d'attaché parlementaire (ainsi que d'autres ennuis judiciaires concernant ses campagnes depuis 2012 et sa déclaration de patrimoine) : l'Office européen de lutte antifraude (Olaf) lui réclame la restitution des indemnités de sa collaboratrice parlementaire « fantôme » ainsi que celles de son garde du corps, qu'elle salariait également sur ses crédits européens.
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Pas de quoi émouvoir ses soutiens. « Même s'il y a eu un petit truc, est-ce que c'est ça qui va changer quand on gouverne la France ? » s'exclamait une militante croisée lors des assises présidentielles à Lyon, le week-end dernier. Une formule qui résume bien l'état d'esprit des troupes marinistes et probablement de son électorat puisque, contrairement à François Fillon, les affaires n'ont aucune incidence sur les intentions de vote pour Marine Le Pen. « Ça n'influence que l'électorat qui a déjà une...
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