Une visite du pape en France est assez rare pour être soulignée. Pourtant, ce n'est pas François Hollande qui accueille le Saint-Père à Strasbourg. Tout est une question de protocole. En fait, le pape François ne rend pas visite à la France en tant que telle, mais au Parlement européen de Strasbourg. Dans ce cadre, la puissance invitante n'est donc pas la République française. Les questions de préséance laissent donc le beau rôle au président du Parlement européen, Martin Schulz.
La présence de François Hollande ou de Manuel Valls, son Premier ministre, n'est pas de mise. Néanmoins, la France se doit d'honorer la visite du pape en déléguant auprès de lui un ministre suffisamment haut dans la hiérarchie du gouvernement. Cela aurait pu être Laurent Fabius, le chef de la diplomatie, numéro deux du gouvernement, mais il devait recevoir la visite du président de la coalition modérée syrienne. C'est donc la numéro trois, Ségolène Royal, qui accueillera le Saint-Père. Puisqu'il est question des institutions européennes, elle est accompagnée, comme il se doit, d'Harlem Désir, le secrétaire d'État aux Affaires européennes. Tout va bien dans le meilleur des mondes diplomatiques.
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