Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Pour Jean-Claude Mailly, la bataille anti-loi Travail continue
information fournie par Reuters 05/09/2016 à 09:52

JEAN-CLAUDE MAILLY TOUJOURS OPPOSÉ À LA LOI TRAVAIL

JEAN-CLAUDE MAILLY TOUJOURS OPPOSÉ À LA LOI TRAVAIL

PARIS (Reuters) - Le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, entend poursuivre la bataille contre la loi Travail promulguée cet été, à la fois dans la rue et sur le plan juridique.

"Ce n'est pas parce que cette loi est passée avec le 49.3 cet été que c'est fini", dit-il dans une interview publiée lundi par Le Parisien, en faisant allusion au fait que le gouvernement a dû engager sa responsabilité à l'Assemblée nationale en vertu de l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter ce texte contesté, faut de majorité pour le voter.

Les sept organisations syndicales et de jeunesse qui ont mené la bataille contre cette loi, CGT et FO en tête, ont appelé à une nouvelle journée de mobilisation dans une quarantaine de villes le 15 septembre.

Entre temps, les dirigeants de ces organisations, dont Jean-Claude Mailly et son homologue de la CGT, Philippe Martinez, se retrouveront mercredi pour une réunion publique commune à Nantes sur la loi Travail.

"Nous sommes dans une unité d'action", souligne le dirigeant de FO, pour qui il pourrait encore y avoir des manifestations après le 15 septembre. Mais il entend également mener la bataille sur le plan juridique.

"Le gouvernement a jusqu'à la fin de l'année pour rédiger les 134 décrets (d'application). Nos services juridiques travaillent d'arrache-pied pour trouver les axes de recours. Il n'est jamais trop tard", explique-t-il.

Jean-Claude Mailly, membre du Parti socialiste, annonce aussi sa participation à la fête de l'Humanité, le quotidien du Parti communiste français, le 10 septembre, la première d'un dirigeant de FO. "J'y serai pour participer à un débat sur le dialogue social et la loi Travail", précise-t-il.

Il dit en revanche ne plus avoir de contacts avec le Premier ministre, Manuel Valls, depuis fin juin, et n'envisage pas à ce stade de reprendre langue avec le chef de l'Etat, François Hollande : "Pour quoi faire ? (...) Pendant le conflit sur la loi Travail j'ai vu trois fois François Hollande. Je considère que cela n'a servi à rien", dit-il.

Il est également sévère pour l'ex-ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, qui a démissionné du gouvernement la semaine dernière pour se consacrer à son mouvement "En Marche !" dans la perspective de l'élection présidentielle de 2017.

Il juge le bilan de l'ancien ministre "plus que mitigé".

"Les licenciements économiques dans la loi Travail, c'est lui. Le pacte de responsabilité (pour les entreprises), c'est lui, inspiré par (le président du Medef) Pierre Gattaz", dit-il. "Macron a été une courroie de transmission du Medef."

(Emmanuel Jarry)

1 commentaire

  • 05 septembre 12:07

    Mailly et Martinez devraient se pacser !!!!!!


Signaler le commentaire

Fermer