Le vibrant hommage de François Hollande ce mardi aux policiers tués lors des événements de la semaine dernière venait vraiment du coeur. Le président de la République a rédigé "chaque mot" de son discours, retranché seul dans ses appartements élyséens, jusque tard dans la nuit de lundi à mardi.
C'est ce que rapporte Le Figaro , qui précise qu'"à 23 heures encore, lundi soir, il appelait deux de ses plus proches collaborateurs pour leur demander des éléments plus précis sur la vie et la carrière de ces trois policiers tués". Franck Brinsolaro, Clarissa Jean-Philippe et Ahmed Merabet.
"Clarissa, Franck, Ahmed sont morts que nous puissions vivre libres", a notamment déclaré le chef de l'État dans la cour de la préfecture de police de Paris, après leur avoir remis, à titre posthume, la Légion d'honneur.
Les plumes du président
Jusqu'au mois dernier, c'était sa directrice de cabinet et amie proche Sylvie Hubac qui écrivait pour le chef de l'État une partie de ses allocutions. Elle était la seule collaboratrice qui avait survécu au grand renouvellement de cabinet de l'année 2014, mais avait prévu de quitter l'Élysée à mi-mandat. Sylvie Hubac a depuis été remplacée par Thierry Lataste. Énarque lui aussi, normalien, il a passé presque toute sa carrière dans la préfectorale.
Voir aussi : Attentats : l'hommage de François Hollande aux trois policiers tués
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