La ville de Nantes est, avec Rennes, l'une des villes les plus touchées par les phénomènes de casseurs en marge des manifestations. Thierry Spitz, secrétaire régional adjoint d'Alliance Police à Nantes, dénonce un choix politique qui met en danger les policiers comme les manifestants.
Le Point.fr : Pourquoi n
'arrivez-vous pas à contenir les casseurs ?
Thierry Spitz : Les 200 casseurs de Nantes sont pour une bonne partie identifiés. Il y a un noyau de professionnels de la manifestation que l'on connaît depuis longtemps. Il y a aussi ceux que l'on a identifiés grâce aux réseaux sociaux et aux vidéos qu'ils publient. Ils sont facilement identifiables, même dans les cortèges. Il y a une technique qui consiste à écarter les boucliers de CRS et aller chercher les casseurs dans la foule pour les ramener. Le problème de ce type d'intervention, c'est que c'est violent et que ça se voit. Peut-être que notre hiérarchie ne veut pas que des vidéos tournent en boucle sur Internet. Aujourd'hui, notre problème est simple : nous n'avons pas les ordres pour aller les chercher.
Le problème est donc politique ?
Le ministre de l'Intérieur, qui soutient sa police, écrit ses directives au préfet. Les préfets transmettent ces instructions au directeur de la sécurité...
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