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« Plus que du projet Mbappé, il faut parler du projet Guardiola »
information fournie par So Foot 05/01/2024 à 14:51

« Plus que du projet Mbappé, il faut parler du projet Guardiola »

« Plus que du projet Mbappé, il faut parler du projet Guardiola »

La fin d'année a été marquée par de nombreuses violences de la part de parents à l'encontre des éducateurs de leurs enfants. Pourtant, les clubs et formateurs ne sont pas toujours exempts de tout reproche. Mis sous pression de plus en plus tôt par la recherche de résultats, certains usent également de la brutalité pour parvenir à leur fin.

« À un moment, il faut aussi comprendre les parents ! » Le cri de cœur est signé de la part de Stéphane, un papa quadra qui suit de près les exploits de ses deux enfants Mathéo*, treize ans, et Gabriel*, huit ans, et qui tente de comprendre certains de ses pairs à bout de nerfs. Ses fils jouent dans deux clubs drômois différents et n’ont aucune ambition de devenir professionnel assure le paternel. L’aîné, avant-centre qui enchaîne les frappes sur la barre transversale avant son entraînement, est plutôt doué, mais « n’a pas le cran pour aller plus haut » , avance Stéphane qui l’a plusieurs fois ramassé à la petite cuillère après des réflexions déplacées d’éducateurs. « Si on en arrive là dans des clubs amateurs de la Drôme, qui ne devrait avoir aucune autre prétention que faire jouer les gamins du village, c’est que le problème est très grave. » S’il ne se reconnaît pas parmi les parents violents mis sous le feu des projecteurs ces dernières semaines, ce papa veut également mettre les clubs face à leurs responsabilités.

Transgression des fonctions

En Île-de-France, la parole se délie aussi dans le sillage des nombreux reproches faits aux familles complètement déconnectées qui espèrent un avenir brillant et lucratif à leurs enfants. Depuis dix ans, Ibrahim Coulibaly sillonne les terrains de la région et a donc pu observer de près ces comportements malvenus. Aujourd’hui chargé des U15 de l’AAS Sarcelles, il pointe pourtant du doigt, en premier lieu, les clubs amateurs franciliens coupables, selon lui, de souvent « dépasser leur rôle » et d’accélérer les incivilités actuelles. Alors que le terrain devrait d’abord être le lieu de loisir voulu par Stéphane pour ses deux garçons, celui-ci devient le théâtre d’un marché concurrentiel féroce. « Même les clubs amateurs veulent avoir les meilleures équipes pour gagner tous leurs matchs, comme en pro. Cette recherche du résultat mène forcément à de l’élitisme et met de côté certains gamins » , explique, de son côté, Yacine Hamened, ancien responsable de l’école de foot d’Évian Thonon Gaillard et auteur de plu

Par Enzo Leanni, à Valence pour SOFOOT.com

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