Avant-première des Jeux olympiques de Paris 2024
PARIS (Rentiers) - Les services de sécurité français ont refusé 4.340 demandes d'accréditation pour les Jeux olympiques de Paris 2024 par mesure de précaution en matière d'espionnage et de cybernétique, a fait savoir le ministre démissionnaire de l'Intérieur, Gérald Darmanin.
Dans un entretien au Journal du dimanche, celui qui vient d'être réélu député assure qu'il n'y a "aucune menace caractérisée sur la sécurité des Jeux olympiques", dont la cérémonie d'ouverture est prévue vendredi.
"Ni nos services de renseignement ni les services étrangers avec lesquels nous coordonnons n'ont détecté de menace étrangère. Mais vous devez rester très humble et concentré", dit-il.
Les autorités françaises ont mené environ un million d'enquêtes administratives et écarté "moins d'une centaine" de personnes soupçonnées d'espionnage en provenance de Russie, de Biélorussie et "d'autres pays dont je ne dévoilerai pas la liste", ajoute Gérald Darmanin.
"Ils ne sont probablement pas là pour mener des attaques. Mais au-delà du renseignement et de l'espionnage traditionnel, il existe la possibilité d'accéder aux points d'entrée des réseaux informatiques pour mener une cybernétique", explique le ministre.
Des personnes ont aussi été écartées en raison de leurs liens supposé avec l'islamisme radical.
Plus de 45.000 agents seront chargés de garantir la sécurité des Jeux, notamment lors de la cérémonie d'ouverture sur la Seine pour laquelle les organisateurs ont réduit le nombre initial de spectateurs de 600.000 à environ 300.000.
"Ce sera une magnifique cérémonie – notamment grâce à nos policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers – qui sera à la hauteur de la France", assure Gérald Darmanin.
(Rédigé par Elizabeth Pineau, édité par Jean Terzian)
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