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Pierre Chayriguès, la classe ouvrière
information fournie par So Foot 28/12/2023 à 12:02

Pierre Chayriguès, la classe ouvrière

Pierre Chayriguès, la classe ouvrière

Avant Hugo Lloris, un gardien français a failli garder les cages des Spurs. Lui aussi était le titulaire incontestable en sélection nationale. Il s’appelait Pierre Chayriguès. Il évoluait au Red Star. Nous étions en 1912.

« Gamin de Paris en qui tous les gamins de Paris se reconnaissent. » Gabriel Hanot, le futur inspirateur de la Coupe d’Europe et qui fut son coéquipier en équipe de France du CFI avant la Grande Guerre, dresse le plus parfait portrait de Pierre Chayriguès dans La Vie au grand air du 20 décembre 1919. Le premier personnage, au sens cinématographique, du foot français alors titubant son aura populaire entre la boxe et le cyclisme. Une figure qui s’impose alors que les photos sont rares. Il perdure pourtant le souvenir de ce portier atypique et rebelle : « Il porte une casquette légendaire, à carreaux blancs et gris, enfoncée dans la tête jusqu’aux oreilles, et pourvue d’une visière impressionnante, qui rend le regard aigu et farouche ; le visage subit vers le nez une sorte de poussée en avant, qui, dans la passion du jeu, donne à Chayriguès l’aspect d’un fauve ; les mains sont démesurément longues et larges, des mains à la Jean Alavoine, et qui, comme celles de ce coureur cycliste, ont subi une sorte de déformation professionnelle ; le corps est moulé dans un maillot gris, et les bottines sont tenues par des lacets très larges qui font plusieurs fois le tour du cou-de-pied. »

Bien des années plus tard, en 1979, l’historien du communisme Philippe Robrieux, ouvrira son livre « Les grands goals de l’histoire » avec un chapitre consacré au gardien français qu’il décrit ainsi au début des années 20, alors au sommet de sa carrière et peut-être de son art : « S obriété, détermination, et un certain embonpoint – voyez ces joues – caractérisent le « Pierrot » national de 1923. À noter également les genouillères et la façon dont le populaire gardien lace ses chaussures. D’abord par le bas ; une façon qui est un signe supplémentaire de pré-modernité. »…

Par Nicolas Kssis-Martov pour SOFOOT.com

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