Crédit : Michel Guérin
Suite à des cris racistes survenus dimanche lors de la rencontre de Coupe Gambardella entre les U18 de Vierzon et Bourges, Thierry Pronko, le président du VFC, écœuré, est monté au créneau. Depuis, le club du Cher a stoppé pratiquement toutes ses activités. Entretien.
Dimanche, lors de la rencontre de Coupe Gambardella entre vos U18 de Vierzon et ceux de Bourges, des cris de singe ont été entendus des tribunes du stade Brouhot. Qu’est-ce qu’il s’est passé exactement ?
Le match se passait tout à fait normalement, il n’y a pas eu de problème entre les acteurs (joueurs, éducateurs, dirigeants). Dix spectateurs, qui étaient en face de la tribune en première mi-temps, ont commencé à tenir des propos racistes et proférer des menaces sur l’intégrité des joueurs de Bourges. L’arbitre de touche les a signalés à l’arbitre central, qui a interrompu la rencontre une première fois et l’a fait remonter au délégué. Quand on a été prévenu, des dirigeants ont été à leur rencontre. La mi-temps est arrivée à ce moment-là. Ces derniers se sont installés en tribune et le groupe s’est élargi à une trentaine de personnes. On a tenté à nouveau de les calmer, en vain. Puis enfin, à la 70 e minute, suite à une blessure d’un joueur adverse, il y a eu des cris de singes. L’arbitre a donc décidé d’interrompre définitivement la rencontre. Quand j’ai appris la nouvelle, j’étais avec l’équipe sénior en déplacement, j’ai directement demandé de contacter le commissariat. Quand ils sont intervenus, le match était déjà arrêté, donc les auteurs n’ont pas pu être identifiés car c’est difficile de déterminer les responsables dans ce genre de situation.…
Propos recueillis par Thomas Morlec pour SOFOOT.com
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