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Pénuries de matières premières : "Il y aura des jouets à Noël", assure Michel-Edouard Leclerc
information fournie par Boursorama avec Media Services 21/09/2021 à 14:15

Alors que le secteur du jouet s'inquiète à cause des pénuries de matières premières, le PDG du groupe E. Leclerc dénonce "une sorte de chantage", certains n'hésitant pas à augmenter leur prix.

Le PDG du groupe E. Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, le 24 mars 2021. ( AFP / JOEL SAGET )

Le PDG du groupe E. Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, le 24 mars 2021. ( AFP / JOEL SAGET )

La rentrée est à peine passée, que les distributeurs s'inquiètent déjà de Noël. En effet, une forte demande liée à la reprise économique post-Covid provoque une pénurie des matières premières et certains composants, notamment électroniques, nécessaires à la fabrication des jouets manquent. Sans compter, l'envolée des prix en raison des augmentations des coûts de transport. Un contexte qui n'inquiète pas le PDG du groupe E. Leclerc. "Il y aura des jouets à Noël", a assuré Michel-Édouard Leclerc, mardi 21 septembre sur franceinfo.

"On ira chercher (ces jouets) avec les dents s'il le faut, parce qu'on a passé commande" , a-t-il insisté, ajoutant qu'"il n'y a pas de raison qu'on ne se fasse pas livrer" et que "si les bateaux (pour les amener en France) sont trop chers ou pas disponibles, on ira les chercher en avion, comme on l'a fait pour les masques".

"Il y a une sorte de chantage qui est organisé" , a dénoncé le distributeur. "Comme il y a une tendance à la hausse et que tout le monde est un peu pris de court, il y a des tas de gens qui te disent 'j'en ai pas (des jouets), mais si tu mets plus cher, j'en aurais'", a-t-il expliqué, faisant le parallèle avec "les masques, pendant la période de crise".

Le PDG de King Jouet se montrait dimanche moins confiant. "Le secteur du jouet est traditionnellement un marché de rupture à l’approche de fêtes de fin d’année, de l’ordre de 5 à 10 %. Mais cette année, on risque de monter jusqu’à 20 %" , a estimé Philippe Gueydon auprès du Parisien, assurant qu'il n'avait "jamais connu une telle situation".

"Presque tous les jours, je reçois des mails de mes fournisseurs pour décaler la date de livraison prévue de quelques semaines. Mais à force de repousser, Noël va finir par arriver", a-t-il déploré.

8 commentaires

  • 21 septembre 19:25

    le plastique Chinois vaut de l'or.


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