Pass sanitaire : Renaud Muselier propose la gratuité des tests de dépistage pour les personnes "sur le chemin de la vaccination"

information fournie par Boursorama avec Media Services •29/11/2021 à 14:57

À compter de ce lundi, pour avoir un pass sanitaire valide, les personnes non vaccinées doivent fournir un test PCR ou antigénique de moins de 24 heures, test non pris en charge par la Sécurité sociale dans ce cadre.

Le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur Renaud Muselier, en juillet 2021. ( AFP / ALAIN JOCARD )

Alors que le gouvernement a durci les exigences à remplir pour avoir un pass sanitaire valide afin de faire face à la cinquième vague de Covid-19, le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur Renaud Muselier suggère de rendre gratuit les tests de dépistage pour les personnes "sur le chemin de la vaccination".

Dans un courrier envoyé au ministre de la Santé Olivier Véran vendredi et transmis lundi 29 novembre aux médias, le président ex-LR de la région Paca "propose de rendre gratuits les dépistages quotidiens de toutes celles et ceux qui auront fait le choix de s'engager sur le chemin de la vaccination", et ce "entre l'injection de leur première dose et l'injection de leur deuxième dose", alors qu'à compter de ce lundi, les personnes non vaccinées n'ayant pas de certificat de rétablissement du Covid-19 doivent fournir un test de dépistage négatif de moins de 24 heures pour avoir un pass sanitaire valide.

"Soutenir" le choix de la vaccination

"Ce choix de se faire vacciner doit être soutenu", fait valoir Renaud Muselier, qui souligne que le coût des tests dans les cinq semaines séparant les deux injections peut aller "jusqu'à 900 euros", les tests réalisés en vue d'obtenir un pass sanitaire n'étant plus remboursé par la Sécurité sociale depuis le 15 octobre.

Dans son courrier, le président de la région Paca mentionne notamment le cas des travailleurs non-vaccinés, dans le secteur du ski et de la montagne notamment, et de ces jeunes saisonniers pas encore vaccinés "qui ne pourront pas se permettre de payer une telle somme" entre leurs deux doses de vaccin. "Cette mesure permettrait d'apporter un soutien majeur à ce secteur important", souligne Renaud Muselier, "après les deux saisons noires vécues" par les stations et les villes de montagne" de la région, où "le statu quo est intenable".

Dans sa lettre, l'élu précise que sa région sera au côté du gouvernement dans ses efforts en faveur de la vaccination, avec notamment "un vaccinobus 3e dose" dans les territoires les plus éloignés des centres de vaccination.