Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Paris-Berlin : un TGV va relier les deux capitales à partir de la fin 2023, annonce la SNCF
information fournie par Boursorama avec Media Services 25/05/2022 à 10:26

Le PDG de la SNCF a expliqué que le projet est possible car "les gens acceptent de faire des trajets de plus en plus longs". Le trajet devrait durer 7 heures.

Un train à grande vitesse, à Paris, le 17 mai 2022. ( AFP / JEFF PACHOUD )

Un train à grande vitesse, à Paris, le 17 mai 2022. ( AFP / JEFF PACHOUD )

Une révolution sur le rail. La SNCF et la Deutsche Bahn ont l'intention de lancer un TGV direct entre Paris et Berlin fin 2023, a annoncé, mardi 24 mai, le patron de la compagnie française, Jean-Pierre Farandou, venu fêter à Strasbourg 15 ans de coopération franco-allemande à grande vitesse. "Ça fait sens parce qu'on constate que les gens acceptent de faire des trajets de plus en plus longs . Il y a vraiment des gens qui sont prêts à rester cinq heures, six heures, sept heures dans un train", a-t-il expliqué. "En l'occurrence, Paris-Berlin, c'est sept heures."

Le PDG de l'entreprise française a expliqué "qu'il y a quelques années, on trouvait ça un peu long et on craignait de n'avoir personne ". "Il y a de plus en plus de gens pour qui ça ne pose pas de problème, tant mieux !", a-t-il lancé, soulignant, que "prendre le train, c'est une façon de réconcilier la mobilité et la protection de la nature".

Un aller-retour par jour

"On va tenter le coup, avec nos collègues allemands, de faire rouler ce train", a relevé Jean-Pierre Farandou. Il doit y avoir pour commencer un aller-retour par jour sur cette liaison passant par Francfort, exploitée en partenariat entre la SNCF et la Deutsche Bahn avec des trains à grande vitesse ICE allemands, a précisé Alain Krakovitch, directeur TGV-Intercités à la SNCF. Il pourrait être ultérieurement complété par un second aller-retour avec des TGV français, a-t-il ajouté. "C'est assez symbolique de l'évolution de notre société, et du souhait de beaucoup de nos concitoyens de privilégier le train", a remarqué le responsable.

"Le constat qu'on fait aujourd'hui, c'est que Paris-Milan et Paris-Barcelone ont des taux d'occupation étonnants : sur Paris-Milan, l'offre a doublé avec l'arrivée de Trenitalia (la compagnie publique italienne, venue concurrencer les TGV de la SNCF en décembre, NDLR), et malgré ça, les trains sont pleins", a-t-il expliqué. "On doit pouvoir avoir la même chose sur Paris-Berlin !".

Une liaison par train de nuit

Le TGV quotidien reliant Francfort à Marseille - via Strasbourg et Lyon - en 7 heures 48 est d'ailleurs un succès, a relevé Alain Krakovitch. Le Paris-Berlin en train à grande vitesse de jour viendra s'ajouter à une liaison de train de nuit entre les deux capitales qui doit être exploitée par les chemins de fer autrichiens ÖBB -en coopération avec la SNCF et la Deutsche Bahn-, également à partir de fin 2023.

"Ça sera en même temps, le train de nuit et le train de jour. On aura le choix en fonction des goûts", a résumé Jean-Pierre Farandou. " On fait l'Europe quelque part, l'Europe du quotidien ", a-t-il lancé. "On fait la paix en Europe avec le ferroviaire!". "Je suis convaincu que nous avons besoins de davantage de chemins de fer en Europe et une Europe forte a besoin d'une interconnexion forte sur les rails", a renchéri son collègue de la Deutsche Bahn, Richard Lutz.

Le développement du ferroviaire est "essentiel pour atteindre les objectifs climatiques", a-t-il souligné. La SNCF et la Deutsche Bahn font circuler ensemble des trains à grande vitesse, TGV et ICE, entre la France et l'Allemagne, depuis l'ouverture du premier tronçon de la ligne à grande vitesse Paris-Strasbourg en juin 2007 . Les deux compagnies ont ensemble transporté, en quinze ans, 25 millions de personnes sur Paris-Francfort, Paris-Stuttgart-Munich et Francfort-Marseille, le train battant désormais l'avion sur l'axe Paris-Francfort.

1 commentaire

  • 25 mai 10:47

    "En l'occurrence, Paris-Berlin, c'est sept heures." A condition que la voirie coté allemand le permette. Quiconque a pris le train en Allemagne durant ces dernières années aura vite compris ce que je veux dire.


Signaler le commentaire

Fermer