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Parc des Princes : la vraie maison des Bleus
information fournie par So Foot 05/09/2023 à 21:28

Parc des Princes : la vraie maison des Bleus

Parc des Princes : la vraie maison des Bleus

Les Bleus retrouvent le Parc des Princes en ce beau jeudi de septembre pour un match face à l'Irlande. Et nous désirons presque remercier le rugby d’avoir ramené l’équipe de France de football masculine dans ce temple qu’elle n’aurait jamais dû quitter.

La nostalgie n’est défendable que si elle est assumée. Le bonheur éprouvé devant le retour des Bleus de Didier Deschamps dans l’enceinte parisienne relève clairement de ce romantisme un peu daté qui n’a guère bonne presse désormais dans le petit monde du ballon rond. Il nous réjouit presque davantage que l’enjeu de ce match, tant la France paraît surplomber son groupe. De fait, le Parc des Princes n’a jamais été totalement éclipsé par le Stade de France. Il demeure un lieu de mémoire essentiel dans l’histoire des Bleus, et on ne fait pas ici simplement référence au carton signé contre le Kazakhstan (8-0) qui avait permis à la France de valider son ticket pour le Mondial 2022.

Platini, Stoitchkov et les hooligans

Cette place singulière, le Parc l’incarne pour le pire comme le meilleur. Le 27 juin 1984, notre équipe nationale y décrocha son premier trophée international, un Euro marqué du sceau de la régence Platini, même si à cette époque, pas grand monde ne descendait dans la rue pour fêter pareil triomphe. Un peu moins de dix ans plus tard, en 1993, une soirée cauchemardesque, une défaite improbable contre la Bulgarie de l’ogre Stoitchkov y priva les Bleus de leur qualif pour un Mondial aux USA, un échec qui ouvrira ensuite la route de la consécration à Saint-Denis, sur la dépouille affaiblie de la Seleção . Avec le recul, presque un manque de reconnaissance du ventre pour le berceau parisien qui avait consolé tant d’échecs. Tout cela pour 30 000 places de plus… Et qui se souvient en février 1984 de ce France-Angleterre sans enjeu mais marqué par de violents affrontements entre ce que la presse commença à qualifier alors de hooligans ? Une guerre des travées entre supporters anglais en plateforme boots et les premières bandes de skins de la capitale. Les heurts se poursuivront jusqu’à Saint-Lazare……

Par Nicolas Kssis-Martov pour SOFOOT.com

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