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Par Amaury Goncalves
information fournie par So Foot 11/05/2023 à 18:45

Par Amaury Goncalves

Par Amaury Goncalves

Le championnat brésilien a très longtemps été hostile aux entraîneurs étrangers, n’en accueillant que très peu dans ses clubs. Or après l’épopée nationale et continentale du Flamengo de Jorge Jesus en 2019, le Brasileirão s’est largement ouvert aux techniciens étrangers. Surtout portugais.

Au coup d’envoi du Brasileirão 2023, le 15 avril dernier, sept des vingt écuries de l’élite nationale sont dirigées par un entraîneur portugais. Elles auraient même pu être huit, si Vítor Pereira n’avait pas été limogé du Flamengo quelques jours auparavant. Tous ou presque font l’objet d’articles élogieux dans les journaux nationaux. Ce phénomène détonne dans un pays où la presse, les clubs et leurs supporters ont longtemps été plus exigeants et pleins de préjugés à l’égard des entraîneurs étrangers, et surtout portugais, malgré les proximités linguistiques ou culturelles. Certains s’y étaient risqués dans les années 2010, sans manquer de s’y casser les dents. En 2016, Paulo Bento et Sérgio Vieira sont respectivement remerciés par Cruzeiro et l’América-MG après moins de quinze matchs au Brésil. Seule exception au milieu d’une écrasante majorité d’entraîneurs brésiliens, l’Argentine est sporadiquement représentée en Serie A brésilienne depuis quelques années. Jusqu’à ce que Flamengo ne déclenche un véritable tsunami médiatique après ses succès en 2019.

Jorge Jesus : messie portugais à Rio

Lorsque Jorge Jesus débarque sur les plages cariocas en 2019, sa réputation au Portugal n’est plus à faire, surtout grâce à ses succès avec Benfica. Au Brésil, le son de cloche est bien différent. Dès son arrivée, il est malgré lui au cœur d’une polémique. Abel Braga, l’ancien entraîneur de Flamengo, se plaint auprès d’une presse brésilienne friande de scandales de ne pas avoir été mis au courant de son limogeage. Il compare ses dirigeants à des « Judas », facilitant des comparaisons avec Jorge Jesus, déjà appelé ainsi au Portugal (en 2015, il avait quitté son poste à Benfica pour rejoindre le rival du Sporting). Malgré ces débuts difficiles, le Flamengo de Jorge Jesus met tout le monde d’accord. Un jeu alléchant comparé à celui des Pays-Bas des années 1970 et un bilan qui compte plus de titres (5) que de défaites (4). Il réussit surtout un doublé championnat-Copa Libertadores. Une prouesse réalisée une seule fois dans l’histoire brésilienne, par le Santos du roi Pelé.…

Tous propos recueillis par AG

Par Amaury Gonçalves pour SOFOOT.com

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