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Outre-Rhin, Matteo Renzi tombe sur un os
information fournie par Le Point 06/07/2014 à 22:46

"La Bundesbank n'a pas son mot à dire sur le débat politique italien. L'Europe appartient aux citoyens, pas aux banquiers allemands." En football, cette pique lancée vendredi dernier par Matteo Renzi au patron de la Bundesbank, Jens Weidmann, serait considérée comme un tacle à la limite du carton jaune. Ce n'est pourtant que le dernier épisode d'une passe d'armes qui oppose depuis quelques jours Rome à Berlin. Le match a commencé mercredi à Strasbourg avec le discours d'inauguration du semestre de présidence italienne de l'Union. Le président du Conseil avait pourtant tout fait pour éviter les questions qui fâchent en renvoyant les détails techniques de son programme à un document écrit pour se lancer dans un plaidoyer sur les valeurs de l'Europe. Improvisant, il fut tour à tour classique en citant Télémaque, Aristote et Dante, moderne en évoquant les selfies, Google Map et "la smart Europe", mais aussi oecuménique en rappelant que la Grèce et l'Italie sont à la fois le temple et l'Église, le Parthénon et le Colisée. Jusque-là, tout s'était bien déroulé. Dette de 130 % du PIB Mais la politique de l'autruche à des limites et Matteo Renzi ne pouvait pas totalement ignorer devant les 751 députés européens le débat qui oppose rigueur financière et croissance. "Je ne sous-estime pas les questions financières, mais ce n'est pas un seul pays qui demande la croissance, c'est toute l'Europe. Autrement, nous n'aurons pas de futur." Et...

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