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«On n'est rien, on n'a qu'à se taire»: le calvaire des caissières
information fournie par Le Point 26/03/2020 à 10:02

« Moi, je n'ai pas peur, je prends toutes mes précautions. Mais bon, c'est malheureux d'en arriver là. C'est en janvier qu'il fallait donner des gants et des masques aux gens, quand ça a commencé chez les Chinois ! Et puis, en France, on n'est pas sérieux. Ma voisine vient de rentrer de Thaïlande. De Thaïlande ! Je dis que c'est pas normal, on ne sait pas ce qu'elle ramène. » C'est une grosse petite vieille dame qui sue et souffle derrière son caddie, postée à deux bons mètres du monsieur qui la précède dans la file. Elle vient tous les mardis faire le plein de courses dans le même Super U de Basse-Normandie.

Depuis le début du confinement, les entrées sont filtrées et les groupes interdits. Les vigiles estiment l'affluence au doigt mouillé, les clients attendent dehors. La dame est pleine de sagesse et de raisonnements, elle voudrait des règles plus strictes encore. Elle est quand même venue avec son mari, décidée à plaider sa cause. « J'ai de l'arthrose partout, je suis fatiguée. Vous voulez pas nous laisser entrer à deux ? Eh ben tant pis, si c'est comme ça on ira ailleurs. Quel pays, quand même. »

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Des caissières ont craqué face à la méchanceté

Ici, la grande peur arrive en échos affaiblis. Dans la région, près de la mer, il y a encore peu de cas de coronavirus. La menace existe, bien sûr, mais elle paraît

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