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OM-Milan 1993 : Voir Munich et mourir
information fournie par So Foot 25/05/2023 à 12:46

OM-Milan 1993 : Voir Munich et mourir

OM-Milan 1993 : Voir Munich et mourir

Deux ans après le traumatisme (pas seulement sportif) de Bari, le peuple marseillais avait une nouvelle fois rendez-vous en finale de Ligue des champions. Cette fois, la fête avait lieu à Munich, dans l’antre mythique du Bayern, face à l'AC Milan et à son public qui était alors un modèle pour les Phocéens. Et qui a aussi été battu.

« On pouvait mourir tranquille, on pouvait arrêter d’être supporter, presque » , concède Marco, 30 ans après le sacre de Munich. Pionnier du mouvement ultra marseillais avec le Commando Ultra 84, et aujourd’hui membre de la Vieille Garde du CU84, celui qui était alors étudiant n’avait assisté à aucune rencontre européenne lors de la saison 1992-1993. La faute à des concours à passer pour assurer son avenir, mais aussi le contrecoup des dernières campagnes continentales, entre le vol de Lisbonne en 1990, les larmes de Bari en 1991, et la débâcle de Moscou en 1992. « L’Europe était devenue une vraie frustration, et on n’y croyait plus vraiment » , résume Marco. D’autant plus après les départs simultanés de Papin et Waddle à l’été 1992. C’était avant que ne se profile une nouvelle finale européenne, à Munich, le 26 mai 1993.

La nouvelle migration phocéenne

Le point de départ de cette longue journée de route, puis de match, en Bavière, a lieu deux ans plus tôt, dans le sud de l’Italie, au cœur des Pouilles. Bari, ville dotée d’un stade flambant neuf bâti pour le Mondial 1990, accueille la finale de Ligue des champions 1991. À son apogée, l’OM de Tapie est au rendez-vous après avoir notamment éliminé le grand Milan en quarts de finale. Face à l’Étoile rouge de Belgrade, Papin, Waddle et Mozer perdent le match après l’avoir joué trop tôt, dans leurs têtes. La défaite aux tirs au but est toutefois loin d’être le seul cauchemar de la soirée pour les milliers de Phocéens. « J’ai fait tous les déplacements européens de l’époque, et je peux dire sans trembler que Bari, c’était le pire. C’était un enfer » , témoigne Guy d’Endoume, légende du CU84. « Dans les trains italiens, on n’avait pas à boire, rien à manger et on a été pillés à l’hôtel. Au retour, pareil. » Au stade, l’accueil se révèle tout aussi lamentable, ajoute Marco : « Ce stade n’était pas digne d’une finale de C1, il s’agissait de remercier un type là-bas qui avait été président de la fédération italienne ou je ne sais pas quoi. C’était un pot-de-vin, Bari n’aurait jamais dû accueillir une finale. »<

Par Adrien Hémard-Dohain pour SOFOOT.com

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