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Obligation du pass sanitaire pour les salariés : le président du Medef demande "un mois de délai"
information fournie par Boursorama avec Media Services 23/07/2021 à 08:51

Les députés ont voté dans la nuit de jeudi 22 à vendredi 23 juillet le controversé pass sanitaire, l'une des mesures phares du nouveau projet de loi anti-Covid dont l'examen joue les prolongations.

Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bezieux. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bezieux. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Un sursis d'un mois. Le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux a réclamé jeudi 22 juillet le report au 30 septembre, au lieu du 30 août, de la nécessité de présenter un pass sanitaire pour les salariés des établissements recevant du public concernés par cette obligation.

"C'est un énorme handicap pour la reprise . Vous aurez, d'un côté, des entreprises qui se retrouvent avec des employés suspendus, parce que non vaccinés, et de l'autre une difficulté à embaucher. Nous souhaitons donc reporter ce délai au 30 septembre", a-t-il déclaré dans un entretien au Parisien.

L'Assemblée a voté le pass sanitaire

Les députés ont voté dans la nuit de jeudi à vendredi le controversé pass sanitaire, l'une des mesures phares du nouveau projet de loi anti-Covid dont l'examen joue les prolongations.

Les députés ont adopté par 132 voix contre 106, peu avant 00h40, l'article 1 du projet de loi gestion de la crise sanitaire qui étend le champ d'application de cet outil présenté par le gouvernement comme la meilleure arme face au rebond de l'épidémie du Covid-19 .

Le président du Medef a, quant à lui, soutenu globalement un texte, qui constitue "un effort collectif dosé avec subtilité", estimant que "tout est préférable à un confinement" .

Il s'est néanmoins inquiété de certaines mesures, en particulier la suspension ou même le licenciement d'un salarié qui ne remplirait pas son obligation de pass sanitaire.

"Je pense qu'un employeur qui a déjà du mal à recruter ne licenciera pas. Mais, s'il y a des licenciements, nous demandons que les indemnités soient à la charge de l’État et non de l'employeur", a demandé Geoffroy Roux de Bézieux, comme d'autres organisations patronales et professionnelles avant lui.

Craintes de files d'attente dans les centres commerciaux

Il a craint aussi que certains secteurs, comme la restauration, aient "du mal à recruter" si les chefs d'entreprises ne peuvent embaucher que des personnes vaccinées.

Il a donc proposé "de laisser, au minimum, un mois de délai durant lequel un employeur peut embaucher un candidat non vacciné , avec une condition suspensive dans le contrat si la personne ne remplit pas son engagement à se faire vacciner".

Des manifestations contre le pass sanitaire

Jeudi, une manifestation rassemblant 200 personnes a eu lieu à Paris devant le Sénat, à l'appel de François Asselineau (UPR). "Le vaccin, on en débat, le pass, on n'en veut pas", scandaient les manifestants. Des journalistes de BFMTV ont été pris à partie par des manifestants et la chaîne d'information en continu a indiqué qu'elle allait porter plainte.

Une nouvelle manifestation contre le pass sanitaire est prévue samedi à Paris, place du Trocadéro.

25 commentaires

  • 23 juillet 13:16

    #MajoritéSilencieuseVaccinée : les pro-vaccins s'insurgent et contre-attaquent les antivax sur les réseaux sociaux


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