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Nouvelle-Zélande : pourquoi il ne faut surtout pas prendre le haka à la rigolade
information fournie par So Foot 15/07/2023 à 21:57

Nouvelle-Zélande : pourquoi il ne faut surtout pas prendre le haka à la rigolade

Nouvelle-Zélande : pourquoi il ne faut surtout pas prendre le haka à la rigolade

À quelques jours du grand lancement de la Coupe du monde féminine en Australie et en Nouvelle-Zélande, le monde du football est prêt à découvrir une nouvelle culture dans laquelle le haka, danse aux significations multiples, a son rôle à jouer.

En Nouvelle-Zélande, le haka s’utilise au pluriel et porte de multiples significations. Un art bien plus subtil qu’il n’y paraît et à manipuler avec délicatesse. Le plus connu de tous est le « Ka Mate », composé par le chef māori Ngāti Toa Te Rauparaha, et dévoilé au grand public en 1987, lors de la première Coupe du monde de rugby en Nouvelle-Zélande. Depuis, certains se laissent aller et pensent pouvoir s’approprier le geste et la culture néo-zélandaise sans conséquence. Les Lyonnais l’avaient tenté en 2006 pour célébrer un titre de champion de France, mais cela se passait à des milliers de kilomètres d’Auckland. Les sélections espagnole et néerlandaise qui ont imité le haka sont tombées dans le piège dès leur arrivée sur le territoire pour préparer leur tournoi, offensant profondément leurs hôtes néo-zélandais par cette caricature. Un avertissement cependant utile avant la Coupe du monde féminine de football, qui débute le 20 juillet prochain, et qui permet de rappeler l’origine de cette danse, coutume du pays à la fougère.

Attention, c’est sacré

Toujours très en vue du côté des rugbymen, le haka n’est pas un art dédié à ce sport ni au domaine sportif. Pour le professeur Steve Jackson, spécialiste du sport et de l’identité nationale, « c’est aux organisations sportives nationales, à leurs équipes et à leurs athlètes qu’il appartient de décider d’utiliser ou non le haka » . Les footballeurs et footballeuses ont choisi de s’abstenir, contrairement à leurs homologues du XV, mais aussi du cricket, hockey sur glace ou football américain. Dans tous les cas, chacun se doit de respecter cette danse qui peut être retravaillée de différentes manières pour l’intégrer à ses performances sans jamais oublier de s’entraîner et de comprendre son sens avant de la pratiquer. En Nouvelle-Zélande, la plupart des lycées possèdent leur propre haka, qui peut servir à accueillir ou quitter des visiteurs autant qu’à honorer des personnes et leur témoigner du respect. Une valeur qui est mise en avant par Jeremy Hapeta, maître de conférences en éducation physique māori à l’université d’Otago, au sud du pays, après avoir visionné les vidéos des joueuses espagnoles et néerlan

Par Arthur Charlier pour SOFOOT.com

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