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Nouvelle-Calédonie: Valls écarte les risques d'"explosion" du gouvernement
information fournie par AFP 05/06/2025 à 10:43

Le ministre des Outre-mer Manuel Valls à l'Assemblée nationale, le 3 juin 2025 à Paris ( AFP / Thomas SAMSON )

Le ministre des Outre-mer Manuel Valls à l'Assemblée nationale, le 3 juin 2025 à Paris ( AFP / Thomas SAMSON )

Le ministre des Outre-mer Manuel Valls a écarté jeudi les risques d'"explosion" du gouvernement sur le dossier calédonien, assurant que "le risque, c'est l'explosion sociale, économique et de violences" sur le territoire français du Pacifique si aucun accord n'est trouvé.

"Le risque, ce n'est pas l'explosion du gouvernement. Le risque, c'est l'explosion sociale, économique et de violences en Nouvelle-Calédonie s'il n'y a pas un accord", a-t-il affirmé sur BFM TV, en réponse à une question sur d'éventuelles dissensions entre sa vision et d'autres sensibilités au sein du gouvernement.

Manuel Valls a répété avoir la confiance du Premier ministre François Bayrou et du président Emmanuel Macron, en dépit de l'initiative de ce dernier, qui souhaite réunir à Paris à partir de la mi-juin divers représentants calédoniens pour aboutir à un accord.

"Si je n'avais pas la confiance du Premier ministre, si je ne travaillais pas avec le président de la République (...), je ne serais pas devant vous. Je ne continuerais pas à m'exprimer", a-t-il dit, assurant qu'ils étaient tous "alignés sur l'idée qu'il faut un accord politique pour l'avenir de la Nouvelle-Calédonie".

Concernant la proposition de rencontre d'Emmanuel Macron, "nous sommes en train de le préparer mais s'il doit y avoir un rendez-vous, il faut qu'il soit bien organisé et bien préparé et il faut qu'il y ait les bases d'un accord", a indiqué le ministre des Outre-mer, prônant la "discrétion" dans le dossier.

L'Elysée avait annoncé fin mai qu'elle inviterait à Paris "les parties prenantes de la Nouvelle-Calédonie (...) afin de clarifier les sujets économiques, politiques et institutionnels en vue de parvenir à un accord partagé sur l'avenir de l'archipel", après l'échec des négociations menées début mai par Manuel Valls, qui avait toutefois réussi à remettre pour la première fois depuis 2019 toutes les forces politiques calédoniennes autour de la table.

La frange dure des non-indépendantistes estime que le projet de "souveraineté avec la France" présenté par Manuel Valls, qui prévoyait une "double nationalité, française de droit et calédonienne", ainsi qu'un "transfert et une délégation immédiate des compétences régaliennes", équivalait à "l'indépendance" du territoire océanien.

Cette frange, dont font partie le député Renaissance Nicolas Metzdorf, reçu à l'Elysée le 23 mai, et l'ancienne secrétaire d'Etat Sonia Backès, considère depuis Manuel Valls comme disqualifié pour continuer les discussions.

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